Ce sont les mêmes machines. La différence réside dans le fait qu'un agriculteur biologique travaille beaucoup plus sa terre et sera donc soumis à une pression de main-d'œuvre s'il ne possède pas une machine robotisée ou l'équivalent. Parmi nos chefs d'entreprise figure un viticulteur dont l'exploitation est située au sud de Lyon. Il avait l'intention de se lancer dans le bio mais il y a renoncé pour cette année car les contraintes de main-d'œuvre et de temps sont trop compliquées à gérer et car sa rentabilité serait abaissée à un niveau rédhibitoire. Nous pensons que les subventions devraient beaucoup plus viser la robotisation du travail du sol. Le parc se limite actuellement à quelques centaines de machines, dont la plupart en maraîchage. Les endiviers et les céréaliers appellent à une accélération du mouvement sous peine de faire face à un obstacle insurmontable. Ces machines doivent être davantage promues.