Il vise à supprimer la taxe spéciale d'équipement, prélevée, à partir de cette année et pour une durée de quarante ans, sur les personnes résidant dans plus de 2 300 communes situées à moins d'une heure en voiture d'une gare desservie par les futures lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Ce projet de LGV, dont le coût est estimé à 14,3 milliards d'euros, entraînera la destruction de près de 5 000 hectares d'espaces naturels, alors que l'aménagement des voies existantes offrirait un scénario alternatif moins coûteux de 8 milliards d'euros et réduisant au maximum les emprises au sol, pour des temps de trajet pratiquement équivalents.
Alors même que le projet est très contesté localement, il n'est pas envisageable de prélever, pendant quarante ans, un impôt pour financer la construction de ces lignes nouvelles. Cet amendement est aussi un appel à reconsidérer l'alternative consistant à rénover les voies existantes.