Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier
50 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre de l'éducation nationale, ma question, simple et brève, s'inspire d'un sujet de philosophie régulièrement soumis aux candidats au baccalauréat : peut-on avoir raison tout seul ?
Pourtant, monsieur le Premier ministre de l'éducation nationale, c'est seul que vous avez acté par décret, le 16 mars dernier, l'installation de groupes de niveau en français et en mathématiques au collège.
C'est seul que vous bouleversez brutalement la nature de notre système éducatif, sans même lui donner les moyens suffisants. C'est seul que vous mettez fin au collège unique. C'est seul que vous abandonnez l'objectif d'apprendre ensemble avec l'hétérogénéité comme principe d'émulation et de coopération pédagogique.
C'est seul que vous refusez d'appréhender les inégalités de naissance pour mieux les combattre et faire société ensemble, au profit d'une vision intrinsèquement inégalitaire qui présente les élèves les plus en difficulté comme des freins à la réussite de ceux qui ont plus de facilités. C'est seul que vous accentuez le séparatisme scolaire et l...
Et contre le Parlement, qui n'est pas même appelé à discuter de ce bouleversement majeur. Monsieur le Premier ministre, en démocratie, on n'a jamais raison seul contre tous. Puisque vous affirmez que l'éducation relève du domaine régalien, saisissez le Parlement d'une loi de programmation, comme cela a été le cas pour la sécurité, la justice o...
Il est des moments où se joue ici bien plus que de la politique, bien plus que la loi : l'identité de la République et l'âme de notre pays. Alors que l'extrême droite vient d'annoncer qu'elle avait engrangé une « victoire idéologique » majeure et s'apprête à voter votre projet de loi sur l'immigration,…
…je ne peux ni ne veux croire, chers collègues de la majorité présidentielle, que vous cautionniez ce qui a été décidé, sous la dictée du Gouvernement, en commission mixte paritaire. Mise en place d'un cautionnement pour les étudiants étrangers, retour de la préférence nationale ,
À cet instant, il n'est plus question de gauche ou de droite ni de majorité ou d'opposition mais du serment humaniste conclu avec les Français en 2017 et en 2022 ,
lorsque des millions d'entre eux ont choisi de faire barrage à l'extrême droite raciste dans notre pays. Soyons collectivement dignes de la dignité des Français !
Nous n'avons pas de leçon à recevoir de la part de ceux qui font entrer dans la loi des pans entiers du programme de Jean-Marie Le Pen ! Nous n'avons pas de leçon à recevoir de la part de ceux qui offrent une victoire historique à l'extrême droite !
Rien ne vous obligeait à convoquer une commission mixte paritaire ni à présenter un texte rejeté par l'Assemblée nationale. Vous avez cédé ! L'Histoire vous regarde, elle vous jugera sévèrement.
Ce mardi, le Président de la République s'est entretenu à Rome avec la présidente du Conseil italien, la néofasciste Giorgia Meloni ;
ils se reverront vendredi à Malte. Alors, la France tiendra-t-elle enfin son rang ? Se montrera-t-elle fidèle à sa tradition d'accueil et à la force universelle de son message humaniste ? Le président Macron cessera-t-il de mentir en affirmant que l'Europe est le continent qui « fait le plus », alors que l'écrasante majorité des migrations dans...
Comprendrez-vous que nous ne connaissons pas de crise migratoire, de submersion ou d'invasion, comme le prétend l'extrême droite alors qu'au total les migrations ne concernent que 3,5 % de la population mondiale, mais que trente ans de politiques répressives ont créé une crise de la fraternité, une crise de l'accueil à laquelle doit répondre un...
Cela doit se faire notamment en garantissant le droit à la scolarisation des mineurs non accompagnés, dont l'Unicef nous dit qu'il est gravement entravé, ou encore en soutenant les humanitaires qui, de Calais à Marseille en passant par Briançon, sauvent des vies, et à qui je veux ici rendre hommage.
Entendrez-vous ce que vous disent tous les chercheurs, toutes les études, tous les chiffres ? Votre prétendu appel d'air n'existe pas, il n'est surtout pas dû à notre modèle social, que vous vous acharnez d'ailleurs à effriter ! Cesserez-vous enfin d'opposer la souffrance de ceux qui fuient la guerre à la souffrance de ceux qui fuient la misère...
Monsieur le ministre de l'intérieur, la France est grande quand elle porte un message de fraternité, de générosité et d'accueil. Décidément, le macronisme restera comme quelque chose de tout, tout petit.
Malik Oussekine, Aïssa Ihich, Fabrice Fernandez, Zyed Benna, Bouna Traoré, Lamine Dieng, Luigi Duquenet, Rémi Fraisse, Adama Traoré, Aboubacar Fofana, Zineb Redouane, Steve Maia Caniço, Cédric Chouviat, Mohamed Gabsi, Alhoussein Camara, Nahel :
ces noms, ce sont des vies arrachées, des familles endeuillées, des villes meurtries par une mémoire traumatique que le temps n'efface jamais.
Quand vous niez la réalité des violences policières ou des contrôles au faciès, vous refusez de porter un regard lucide – qui devrait être celui d'une grande démocratie comme la nôtre – sur le réel. Madame la Première ministre, pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, allez-vous enfin reconnaître la réalité et mettre autou...