Les amendements de Yannick Favennec-Bécot pour ce dossier

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Nous n'en avons pas fini avec la désertification médicale : la situation, déjà critique, ne cesse de s'aggraver. La distinction qui prévalait hier entre zones rurales et urbaines ne tient plus, tant les besoins sont aujourd'hui criants sur l'ensemble du territoire. Nous assistons en fait à une véritable fracture médicale. Dire que nos politique...

Les politiques d'incitation, en particulier d'incitation financière à l'installation, n'ont pas eu les effets escomptés. En outre, ces dispositifs incitatifs ont souvent été créés en ordre dispersé, sans véritable stratégie. Les élus, les collectivités territoriales et les professionnels de santé ont d'ailleurs plus que joué leur rôle en lançan...

… question sur laquelle nous nous rejoignons au-delà des clivages et sur laquelle, collectivement, nous n'avons pas le droit de relâcher nos efforts. En effet, le plan « ma santé 2022 » et le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 n'y répondent que partiellement, et les mesures qu'ils prévoient mettront du temps à produir...

Que répondre à nos concitoyens quand, dans ce seul département, près de 10 000 habitants sont privés de médecin traitant ?

Certes, le nombre de médecins inscrits au Conseil national de leur ordre a augmenté l'an dernier. Mais cette augmentation a des limites, et elle cache mal l'inégale répartition de ces nouveaux médecins.

En outre, d'après une étude nationale remontant à 2015 de ce même conseil, près de 25 % des médecins diplômés en France décident de ne pas exercer. Face à ces constats, le groupe Libertés et territoires ne peut qu'encourager toute initiative visant à améliorer rapidement l'accès aux soins.

Nous regrettons ainsi que certaines des avancées contenues dans la proposition de loi aient été supprimées ou profondément modifiées en commission. Je pense au déploiement de la téléprévention, qui aurait permis de mieux utiliser l'outil numérique au service de la prévention en santé. Je pense aussi et surtout à l'article 1er.

Outre le conventionnement sélectif, sur lequel je reviendrai, il proposait de créer un indicateur territorial de l'offre de soins. Cet indicateur serait pourtant plus que bienvenu, car nous avons besoin d'une meilleure cartographie des besoins de chaque territoire, de chaque population. Ces outils ne doivent plus être confiés aux seules ARS, ag...

Nous le savons, un désert médical est bien souvent un territoire dans lequel les difficultés s'accumulent en matière d'accès aux transports, aux services publics, au numérique ou encore au logement. Quoi qu'il en soit, la désertification médicale représente un véritable problème qu'il nous faut affronter. Au-delà des clivages politiques tradit...

Faire en sorte que les médecins s'installent là où nous avons besoin d'eux est une mesure de bon sens. Une telle mesure, cela a déjà été souligné, existe déjà pour les infirmiers, les pharmaciens ou les masseurs-kinésithérapeutes. Elle est de plus plébiscitée par nos concitoyens, lorsqu'on leur pose la question. Nous devons les écouter. Dans l...

Je voterai le rétablissement de l'article 1er, parce que, depuis les nombreuses années que j'ai l'honneur d'être député, nous avons fait le tour des mesures incitatives. Aujourd'hui, il est urgent de combler la fracture médicale que j'ai évoquée au cours de la discussion générale.

Comme je l'ai dit lors de la discussion générale, il serait faux d'affirmer que rien n'a été fait pour lutter contre la désertification médicale. Mais si des mesures ont été prises dans le cadre de la loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, nous étions déjà nombreux alors à alerter sur leur insuffisance. Le gro...

Nous sommes tous conscients que, pour mobiliser plus rapidement les médecins sur le territoire, il est nécessaire d'introduire plus de souplesse. Le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé prévoyait que les mesures relatives à l'adaptation des conditions d'exercice et des dispositions relatives au stat...

Je tiens à remercier le rapporteur d'avoir rappelé que l'amendement était issu du rapport de la commission d'enquête, dont mon collègue Philippe Vigier était rapporteur. C'est d'ailleurs précisément la raison pour laquelle, monsieur le secrétaire d'État, je maintiens l'amendement.

… et pourtant j'aurais pu prononcer, mot pour mot, l'intervention de notre rapporteur. Au-delà de la Mayenne, qui nous rassemble, nous sommes tous deux sur le terrain, et nous y entendons exactement les mêmes réflexions de la part de nos concitoyens, qui souffrent, qui attendent des mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste ou même c...

Ils ne comprennent pas pourquoi, depuis plus de vingt ans, on s'en tient à des mesures seulement incitatives, qui ne produisent aucun résultat. Heureusement, on l'a rappelé aussi, des collectivités territoriales ont pris le dossier en main pour installer, avec les professionnels, des maisons pluridisciplinaires de santé. C'est là une réponse a...