Les amendements de Vincent Descoeur pour ce dossier

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L'agriculture, et plus encore l'élevage bovin, s'avère la variable d'ajustement d'un accord présenté comme gagnant-gagnant, mais dont les éleveurs seront les grands perdants. Il s'agit d'un mauvais accord pour eux,

car l'idée même d'importer de la viande bovine créera immanquablement une distorsion de concurrence entre les élevages intensifs de milliers de têtes et nos élevages traditionnels de bocage ou de moyenne montagne, comme ceux du Cantal.

Une concurrence déloyale tirera les prix vers le bas et déstabilisera le marché, au lendemain de l'adoption de la loi EGALIM et des débats que avons eus dans cet hémicycle sur la nécessité de construire des prix rémunérateurs pour les agriculteurs. Où est la cohérence ? Cet accord, mauvais pour les agriculteurs, ne l'est pas moins pour les con...

Au lendemain de certaines déclarations hasardeuses, voire imprudentes, il est avéré que la viande importée du Canada ne présentera pas toutes les garanties que les consommateurs sont en droit d'attendre, que les animaux élevés dans ce pays auront pu consommer des protéines animales de poulet ou de poisson et qu'ils auront pu recevoir des activa...

… alors même que nos éleveurs engagés dans des filières de qualité peuvent nous approvisionner. Ce qui est sûr, c'est que le CETA sacrifie la filière bovine déjà sous la menace d'un accord prochain avec le Mercosur.

Il est une autre chose dont je suis sûr : je suis l'élu de ceux qui seront les grands perdants de cet accord.

Il vise à supprimer l'article 1er, à défaut d'avoir pu exclure de cet accord, comme nous l'avions proposé, le volet relatif à la viande bovine et porcine – vous aurez compris au fil de nos interventions que c'est ce sujet qui achoppe et qui nous empêche de ratifier en l'état cet accord. Force est de constater que ce dernier contraste singulière...