Les amendements de Valérie Beauvais pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, vous le savez, de violents orages se sont abattus sur la région de Reims vendredi dernier, en début d'après-midi : en quarante-cinq minutes, c'est l'équivalent de deux mois de précipitations et pas moins de 5 531 décharges de foudre qui ont été relevés par l'Observatoire français des orages ; de véritables vagues c...

Il faudrait que vous vous engagiez sur ce point, monsieur le Premier ministre, parce qu'à circonstances exceptionnelles, il faut une réponse exceptionnelle.

Monsieur le Premier ministre, vous venez de présenter en Conseil des ministres le projet de loi que vous intituliez il y a peu « contre les séparatismes » et aujourd'hui « confortant les principes républicains ». Ces tergiversations concernant son titre démontrent votre incapacité à vous saisir du sujet de la lutte contre la radicalisation, par...

Pourtant, vous n'ignorez pas les tentatives de noyautage d'abord insidieuses, puis décomplexées, voire agressives, dont des clubs et des organisations sportives font l'objet de la part de mouvements religieux communautaires, politisés, radicalisés. Elles ne cessent de croître : …

… non-respect des tenues réglementaires, comme dans le cas des footballeurs arborant un collant sous leur short, refus de la mixité, port de signes ostentatoires, prières organisées au sein d'enceintes sportives, entraînements et compétitions soumis au calendrier religieux ; cette liste n'est pas exhaustive.

Face à cette radicalisation islamiste, le milieu sportif se trouve livré à lui-même, désemparé, impuissant, les bénévoles et les dirigeants dépassés, tétanisés. Les clubs de sport deviennent parfois des lieux d'embrigadement et – n'ayons pas peur des mots – d'aguerrissement.

En 2019, 1 270 individus figurant dans le FSPRT, le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, les fréquentaient assidûment, certains même en tant qu'éducateurs sportifs. Un rapport parlementaire rédigé par deux députés, dont mon collègue Éric Diard, a récemment constaté l'ampleur menaçante de ce f...

Je vous le demande, monsieur le Premier ministre : laisserions-nous nos enfants, nos petits-enfants, entre de telles mains ? Cette posture n'est plus acceptable. À dix-huit mois de la fin du mandat présidentiel, …

… quelles mesures concrètes, quels contrôles entendez-vous enfin décider pour lutter contre ce phénomène croissant de radicalisation dans le sport ?

Monsieur le ministre de l'intérieur, les forces de l'ordre subissent en moyenne 107 agressions par jour. Les policiers et gendarmes exercent une mission difficile et, contrairement au procès terriblement injuste que certains leur font, ils agissent avec professionnalisme et sang-froid, et sont exemplaires dans leur engagement au service de nos ...

) Ils auront été en première ligne lors de toutes les manifestations des gilets jaunes, au cours desquelles ils auront dû gérer les débordements répétés de casseurs. Ils auront été en première ligne au moment des attentats et l'auront parfois payé de leur vie. Oui, il nous faut soutenir sans faille nos forces de l'ordre parce que leurs membres...

Monsieur le ministre, le Gouvernement doit assumer ses responsabilités et ne pas se défausser sur les autres.

La colère inédite des forces de l'ordre, c'est aujourd'hui ! Je vous rappelle qu'Éric Ciotti et le groupe Les Républicains avaient déposé une proposition de loi visant à augmenter les moyens consacrés à sécurité de 15 milliards d'euros sur six ans. C'est ce même gouvernement, cette même majorité, qui l'ont refusée.

Nous n'avons certainement pas de leçon à recevoir d'un gouvernement qui aura été si injuste avec nos forces de l'ordre.

Monsieur le Premier ministre : « Plus de quatre-vingts 49. 3 ont été utilisés sous la Ve République. Il faut arrêter d'être fasciné par l'impuissance collective. » Ces mots ont été tweetés le 4 mai 2017 par Emmanuel Macron.

… puisque vous avez imposé l'article 49, alinéa 3 de la Constitution alors que votre gouvernement dispose d'une très large majorité.

Que vous l'ayez déclenché en catimini, un samedi après-midi, en profitant de manière très cynique d'un conseil des ministres censé traiter de la seule question du coronavirus, n'a donc qu'un seul objectif, priver le Parlement et les Français d'un vrai débat sur la question des retraites. Cela signifie que cette réforme qui déterminera l'avenir...

Et ne nous faites pas croire que vous avez généreusement accepté d'intégrer dans le texte sur lequel vous avez engagé la responsabilité du Gouvernement des propositions de l'opposition ! Nous avons fait les comptes : vous n'avez repris, en tout et pour tout, que cinq amendements venant des seuls Républicains, et ces cinq amendements étaient soi...

Pourtant, nous avons choisi, nous, Les Républicains, d'incarner une opposition responsable en refusant l'obstruction et en défendant un projet de réforme financé, crédible et juste. Nous vous avons proposé une alternative à l'application de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution…

… en vous demandant, dans une proposition de résolution, de déposer un nouveau texte, retravaillé, qui serait examiné en temps programmé pour éviter tout nouveau risque d'obstruction. Pourquoi avoir refusé ces propositions destinées à sortir de l'enlisement par le haut ? Pourquoi avez-vous tout fait pour imposer ce recours à l'article 49, aliné...