Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier

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Nous n'avons bien entendu pas changé d'avis et sommes, comme en première lecture, toujours favorables à ce texte, qui va dans le bon sens et réalise des avancées substantielles pour les sapeurs-pompiers volontaires. Cependant, j'ai déjà dit qu'il n'allait pas au fond de certaines questions importantes, qui restent pendantes et latentes, ce qui ...

La question reste donc pleine et entière. Nous devons pouvoir intégrer l'arrêt Matzak pour rémunérer le travail comme il se doit et ménager les temps de repos qui s'imposent. En effet, qu'il soit volontaire ou professionnel, un pompier qui se repose est plus en sécurité professionnelle, y compris dans les actes qu'il accomplit, notamment les ac...

Et par les communes, en effet – c'est-à-dire par les collectivités territoriales. Sans m'attarder sur ce financement, disais-je, j'en reviendrai au budget de l'État, qui nous concerne, en particulier celui de la sécurité civile. M'exprimant ici en tant qu'orateur sur cette question, j'ai déploré, avec mes collègues, que nous ne mettions pas le ...

Nous accueillons évidemment avec bienveillance cette proposition de loi, tout comme nous l'avions fait il y a deux ans, lorsque notre assemblée s'était penchée sur une proposition de loi relative aux SDIS et à la profession de sapeur-pompier. Nous rendons hommage aux sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, qui interviennent chaque jour ...

Nous l'avions déjà dit il y a deux ans, mais la situation est restée inchangée. Je comprends que certains pompiers préfèrent percevoir l'indemnisation due aux sapeurs-pompiers volontaires plutôt que les heures supplémentaires revenant aux sapeurs-pompiers professionnels : l'avantage fiscal n'est pas exactement le même, et je ferais sans doute l...

Il s'y ajoute une deuxième difficulté, à savoir que les sapeurs-pompiers volontaires sont souvent des soignants, donc précisément les personnels qui vont être mobilisés en priorité au titre des plans blancs.

Le problème n'a rien de théorique : il arrive que des catastrophes sanitaires rendent nécessaire l'activation de plans d'urgence.

La directive sur le temps de travail, dont j'ai discuté avec des pompiers syndicalistes, n'est pas faite pour embêter le monde ni pour empêcher de trop travailler ! Son objectif est de faire valoir que, quand on fait trop d'heures de travail, on devient moins efficace dans ses missions.

Vous avez beau dire « Et alors ? », les pompiers avec qui j'ai discuté m'ont rappelé que, lorsqu'ils travaillent trop, certains professionnels peuvent se trouver dans une situation d'extrême souffrance physique, ce qui met en danger leur vie et celle des autres. La question de fond, c'est que si l'on met si volontiers en avant le volontariat, ...