Les amendements de Thierry Benoit pour ce dossier

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Madame la ministre, comme vous l'avez rappelé à juste titre dans votre intervention, la sécurité routière est un sujet grave, qui nécessite écoute mutuelle et entente, pour essayer de trouver des voies de convergence. C'est la raison pour laquelle j'espère que le Gouvernement et les députés de la majorité écouteront et soutiendront la position ...

Il s'agit d'un sujet grave, qui concerne la vie des usagers de la route, et je suis déçu par l'argumentaire du précédent orateur.

Si je soutiens cette mesure, ce n'est pas par populisme, c'est parce que je pense être en phase avec celles et ceux qui vivent dans mon territoire. À mes yeux, madame la ministre, cette mesure est le reflet de ce que nous vivons depuis cinquante ans dans notre pays, autrement dit d'une vision très urbaine, très citadine de la France.

Jusqu'à une période récente, notre pays avait une certaine organisation institutionnelle et administrative, qui remonte à la naissance de nos départements, il y a un peu plus de 200 ans. Dans nos territoires, nous avions des préfectures, des sous-préfectures, des chefs-lieux de canton et des zones rurales. Les déplacements, la mobilité obéissai...

Avant de se prononcer sur la bioéthique, on a mis en place des états généraux de la bioéthique. Avant de légiférer sur le logement, on a tenu une conférence de consensus. Et là, on veut toucher à la réglementation de la vitesse et on prend un décret, de façon brutale et unilatérale, sans que les députés aient le droit de s'exprimer.

Si cette proposition de loi a une justification, c'est d'expliquer à nos concitoyens que, contrairement à ce qu'ils pensaient, les députés n'ont pas eu à se prononcer sur les 80 kmh.

J'ai entendu certaines personnes se demander, dans mon territoire, comment les députés pouvaient être aussi éloignés des préoccupations des populations.

On m'a demandé comment j'avais pu voter cela. Non, mesdames, messieurs les Français, les députés n'ont pas été amenés à s'exprimer sur cette disposition, qui a été prise par décret !

Je salue donc, une fois de plus, l'initiative du groupe Les Républicains et de Vincent Descoeur. Je voudrais aussi rappeler que le groupe UDI, Agir et indépendants avait déposé, en son temps, une proposition de loi similaire. En effet, nous avons, dans notre groupe, des députés qui, depuis le départ, sont à la pointe sur ce dossier : Pierre Mo...

afin de tenter de corriger l'erreur de la généralisation des 80 kmh. S'il a pris cette initiative, cosignée par plus de cinquante parlementaires en l'espace de vingt-quatre heures – ils auraient été beaucoup plus nombreux si on avait eu plus de temps – , ce n'est ni par excès de zèle ni par populisme. Notre collègue utilise les recours qui sont...

… et aussi, je crois, du groupe Nouvelle Gauche – j'observe un membre de ce groupe qui s'est exprimé en commission de manière très juste et très pertinente – partagent le point de vue des auteurs de cette proposition de loi.

C'est pourquoi j'en appelle au discernement, au pragmatisme, à la confiance accordée aux acteurs locaux via les commissions départementales de sécurité routière. Nous soutiendrons avec force et conviction, sans démagogie et sans populisme, cette excellente proposition de loi.