Les amendements de Stéphanie Rist pour ce dossier

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Ce n'est pas une question de dogme, ou d'idéologie, mais un problème mathématique – notre collègue, le célèbre mathématicien Cédric Villani, pourrait nous l'expliquer aussi bien. Entre les zones sur-dotées et sous-dotées, la différence est de 0,5 médecin généraliste pour 100 000 habitants. Qu'importe l'idéologie, avec une différence aussi faibl...

J'insiste : faute d'un nombre suffisant de médecins en France, le conventionnement sélectif aggraverait encore la situation. Il est vrai que cette mesure a été appliquée dans les pays qui ont été cités tout à l'heure, mais ils reviennent dessus…

Comme notre collègue Thomas Mesnier l'a redit, nous préférons donc continuer à prôner l'incitation et chercher à libérer du temps médical. De telles mesures sont efficaces et permettent d'obtenir des résultats rapides.

Non loin de ma circonscription, à Gien, une CPTS a ainsi instauré un numéro d'appel qui bénéficie à des patients privés de médecin traitant depuis plusieurs années. Continuons à appliquer ces solutions qui sont rapidement efficaces et avançons. Nous demandons la suppression de cet article.

Il vise à supprimer l'article 2. Il prévoit d'envoyer des étudiants – les internes en dernière année d'internat sont en effet des étudiants et non pas encore des professionnels de santé – dans des zones où l'on sait que l'exercice est encore plus difficile, parce qu'éloigné des spécialistes et des plateaux techniques. Ils y suivraient donc seul...

Si nous partageons le constat de la nécessité de lutter contre la désertification médicale et surtout contre les inégalités d'accès aux soins, les solutions que vous proposez ne nous semblent pas les bonnes. Certes, nous voulons des mesures rapides, mais surtout des mesures efficaces. Le conventionnement sélectif proposé dans l'article 1er ser...

L'article 2 de votre proposition de loi crée une obligation exceptionnelle de présence pour les jeunes médecins en zones sous-dotées pendant leur dernière année d'internat et les deux années suivantes. Mais les internes en médecine ne sont pas des professionnels de santé, ce sont des professionnels en formation, dont l'exercice nécessite un app...

…au développement des pratiques avancées – il faut aller encore plus loin en matière d'accès direct – ou encore aux coopérations avec les pharmaciens, les kinésithérapeutes et d'autres professionnels de santé, qui permettent aux médecins de libérer du temps. Chaque patient doit pouvoir obtenir une réponse efficace et adaptée à son besoin de san...