Les amendements de Roland Lescure pour ce dossier

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Je veux d'abord vous dire, chers collègues, que les travaux de la commission spéciale sur le projet de loi PACTE viennent de s'achever par le vote du texte, après 53 heures de débat qui m'ont furieusement rappelé les débats de la commission des affaires économiques sur le présent projet de loi.

Ce n'est un indicateur de quoi que ce soit, si ce n'est du fait que les débats peuvent y être, comme dans l'hémicycle, de bonne tenue, civilisés et porteurs de solutions. Pour ma part ce n'est pas sans une certaine émotion que je me souviens de la nuit du 28 mai dernier. À peu près à la même heure, nous avions une conversation similaire autour...

Je ne pense pas en effet que tous les engagement, les actions, les travaux qui ont été lancés depuis le mois de juin l'auraient été s'il n'y avait pas eu ce débat, ce vote et cette réaction de la société civile, des associations, des agriculteurs aussi, qui ont réalisé que la volonté de sortir du glyphosate était bien plus forte que beaucoup d'...

Je pense qu'aujourd'hui comme alors, l'opposition ne porte finalement que sur la méthode. C'est elle qui fait aujourd'hui débat : doit-on faire le choix de la loi ou de la responsabilisation ? Un certain nombre d'entre vous considèrent – et c'est tout à fait louable – que pour sortir du glyphosate en trois ans, nous devons passer par un texte l...

Laissez-moi terminer car ce sujet me tient à coeur, à la fois parce qu'il est important et qu'il est au coeur de notre travail. Si nous prenons cette décision ce soir, je crains que tout ce qui s'est mis en branle depuis trois mois, un peu sous l'effet de la peur, beaucoup du fait de la responsabilisation que nous avons ensemble imposée à la F...

Je répète l'engagement que nous avons pris à l'époque : si, à l'occasion de cette mission, on réalise que la responsabilisation n'est plus au rendez-vous, nous ferons une proposition de loi visant à interdire le glyphosate, à la même date. Je comprends bien que les avis soient partagés mais je voterai contre ces amendements parce que, selon mo...

S'ils ne le font pas, nous aurons quant à nous tout le temps d'en reparler, j'espère à une heure moins tardive et avec toute la courtoisie qui nous caractérise.

… avec Bill Murray et Andie MacDowell, car il me semblait que nous avions déjà eu cette conversation. Voilà en effet sept jours et sept nuits, et même huit, que nous siégeons ensemble. Nous adorons le débat parlementaire et, puisque la meilleure pédagogie est la répétition et que le casting a un peu changé – car je vois ici quelques visages que...

En Europe, l'union douanière date de 1968 : depuis cinquante ans, on a décidé collectivement – peut-être certains d'entre vous y étaient-ils, mais pas moi – de confier à l'Union européenne la négociation de la politique commerciale, car on ne peut pas avoir l'un sans l'autre. Cela crée évidemment de nombreux défis, mais aussi certaines opportun...

Comment s'assurer que nos exigences environnementales et sanitaires soient portées en dehors de France et d'Europe ? En étant plus forts en Europe ! Certains d'entre nous disent que de tels amendements sont importants et nous rendront plus forts en Europe ; je n'en suis pas sûr ! Si l'Assemblée nationale française vote un amendement allant à l'...

Pour ma part, je préfère que la voix de la France soit forte en Europe. Je note que, depuis un an, elle l'est de plus en plus.

Et cela s'explique en partie par le fait que la campagne présidentielle s'est gagnée sur un discours proeuropéen.

Cela tombe bien : dans un an se tiendront les élections européennes, qui nous permettront à nouveau d'avoir ces débats. Mais, de grâce, n'ayons pas un débat sur la politique européenne via un amendement de dernière seconde dans un projet de loi agricole, qui est bien plus important que cela ! Cet amendement d'appel qui, je le répète, n'est pas ...

Je voulais souhaiter, en notre nom à tous, une bonne fête aux mamans, notamment la mienne, qui, je l'espère, ne me regarde pas, car elle aura trouvé mieux à faire un dimanche matin.

Je remercie les mamans qui sont parmi nous d'avoir ramené leur fraise : pour ma part, j'en ai acheté quelques-unes au marché ce matin, de belles fraises bien de chez nous – pas espagnoles, monsieur Ramos ! – qui vous attendent à la buvette. Bonne fête à toutes !

Quelqu'un ici est-il pour la malbouffe ? Je ne le pense pas. Le débat qui nous occupe ici ne vise donc pas à savoir si nous sommes pour ou contre la malbouffe. Je suis élu d'une circonscription où les travers de la malbouffe…

Pardon, monsieur le ministre. Les conséquences de la malbouffe, que je constate dans ma circonscription, sont suffisamment désastreuses pour que nous voulions tous nous en débarrasser. Le sujet n'est pas de savoir si nous sommes pour ou contre la malbouffe et l'aggravation de l'obésité, mais de déterminer les meilleurs moyens de gérer ce fléau ...

Relativement épargnée, monsieur Prud'homme ! Je vous renvoie à l'étude de l'OCDE démontrant que nous sommes, en France, champions du monde du temps passé à table chaque jour : plus de deux heures, contre une aux États-Unis et au Canada !

Nous sommes donc relativement épargnés par ce fléau – mais je ne prétends pas que la situation française est fantastique. Il s'agit de savoir comment nous la gérons. Je suis très fier que la France ait mis en place le Nutri-Score. Nous montrons la voie. Petit à petit, il deviendra un avantage comparatif pour les entreprises qui l'adoptent, com...

Peu importe : cela prendra trois ou quatre ans et nous paierons des amendes. Le vrai sujet – déjà évoqué précédemment – , c'est que les entreprises n'ayant pas adopté le Nutri-Score, qui seront exclues des publicités télévisées, s'orienteront vers internet.