Les amendements de Richard Ferrand pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, madame la ministre des armées, monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, monsieur le secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement, madame la vice-présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées, mes chers collè...

Ce dernier avait déjà entamé une campagne de bombardements indiscriminés sur des villes entières, sans prendre en compte la nature civile ou militaire de ses cibles. Surtout, il ne s'agit pas d'une première : les services français d'évaluation ont ainsi recensé, depuis le 4 avril 2017 et l'attaque de Khan Cheikhoun, au moins quarante-quatre sig...

Aux souffrances des peuples ne peut répondre ni une indifférence coupable ni un lâche silence. La seule compassion n'est pas une réponse à la barbarie : la décision du Président de la République de frapper les installations d'armes chimiques était donc la réponse qui s'imposait. Nous connaissons tous le poids d'une telle décision. Cependant, s...

Il ne fait aucun doute que les trois résolutions adoptées à l'unanimité par les Nations unies – la résolution 2254 sur le processus politique en Syrie, la résolution 2118 sur l'interdiction absolue des armes chimiques et la résolution 2104 sur le droit humanitaire – fondent parfaitement l'action conduite. Il en est de même du protocole de 1925 ...

D'autres – ceux-là mêmes qui exaltent la France debout mais qui la voudraient couchée – se montrent sceptiques et dubitatifs, alors même que c'est en se fondant sur des renseignements souverains que notre pays a affirmé l'autonomie de ses choix stratégiques et d'engagement.

Quelques-uns, enfin, jugent l'intervention insuffisante, alors qu'ils avaient, par le passé, échoué à en conduire une semblable – en raison, certes, de la défaillance de certains de nos alliés. Mes chers collègues, chacun se souvient de l'émotion qu'a déclenchée, en France comme dans le monde, la photographie du corps sans vie du petit Aylan é...

Aujourd'hui, ce sont ses frères, ses soeurs et ses parents que l'on gaze, et il nous faudrait fermer les yeux, nous cacher ou disserter sur le droit international ?

Il ne suffit pas de pleurer sur le sort des victimes ou de cultiver une distance théorique avec l'histoire : la grandeur du devoir est d'agir. La puissance de la France lui permet de faire respecter le droit humain ; …

… nous ne serons pas de ceux qui, exprimant une indignation à géométrie variable, prétendent que la France est en infraction quand elle va sauver des vies. Quand la France est grande aux yeux du monde, notre assemblée n'a pas le droit d'être petite. Le général de Gaulle…

… aimait à rappeler que la politique la plus coûteuse et la plus ruineuse est d'être petit. Personne n'aime le bruit des bombes, mais nous honnissons plus encore les cris étouffés des victimes gazées.

L'action militaire doit être mise au service de l'action diplomatique : je salue à cet égard l'initiative du Gouvernement qui a déposé aujourd'hui au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution en faveur de la paix. Mes chers collègues, nous sommes toutes et tous les représentants de la nation. Les tactiques parfois marécageu...

La décision du Président de la République était celle qui s'imposait parce qu'elle fait pièce à une réalité inhumaine. C'est pour cela, monsieur le Premier ministre, que je souhaite affirmer le soutien sans faille du groupe La République en marche à l'opération conduite par nos armées le 14 avril en Syrie.