Les amendements de Raphaël Schellenberger pour ce dossier

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La proposition de loi qu'il nous est donné d'examiner aujourd'hui part indéniablement d'une bonne intention : la volonté de lutter contre les violences faites aux enfants. Cette volonté, naturellement, nous la partageons, et notre droit nous donne déjà des outils de lutte contre ces violences : l'article 222-13 du code pénal interdit toute form...

Ce geste, s'il n'est pas souhaitable, peut arriver. Il existe. C'est pour cela que vous traitez le sujet. Mais qu'arrivera-t-il demain aux parents bienveillants qui, une seule fois, et souvent contre leur gré, auraient été excessifs dans leur geste ou dans leurs mots ? Au fond, vous voulez interdire un geste sans mesurer que celui-ci répond bie...

Au-delà de sa rédaction, dont vous avez compris qu'elle nous paraît créer de lourdes difficultés, votre proposition de loi, sur le fond, nous semble bien éloignée des préoccupations quotidiennes des Français. Il s'agit simplement d'une action collective tendant à nous distraire pendant que d'autres sujets occupent les Français. C'est l'occasion...

... alors que, la semaine passée, nous examinions un texte scandaleux de réforme de notre système de justice et que nous n'avons pas eu le temps nécessaire pour aller au fond des choses. Plutôt qu'un texte symbolique prétendant donner une leçon d'éducation aux familles de France, nous aurions pu ici, aujourd'hui, travailler collectivement à ré...

Dépenser moins, dépenser mieux : voilà une action très concrète pour nos enfants, que la majorité n'a toujours pas engagée. Le taux de chômage se maintient à des niveaux trop élevés pour considérer que tout a été fait et qu'il n'est pas de notre ressort d'améliorer les choses. Offrir des perspectives de réussite professionnelle en France à nos ...

… alors même que les services publics quittent nos territoires. Et vous entendez répondre à cette colère en interdisant la fessée ? Que vont penser les Français du temps que nous passons aujourd'hui dans l'hémicycle sur ce texte, et ce alors que des débats structurants n'ont pas lieu au Parlement ? C'est le cas, par exemple, de la programmation...

Ce texte concerne les violences éducatives ordinaires, madame la ministre. Or ce n'est pas du tout de cela dont il est question dans votre amendement. Celui-ci émane d'un travers tout à fait banal, que nous connaissons bien et contre lequel il faudrait sans doute que nous déposions un jour une proposition de loi. C'est l'illustration d'une viol...