Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Madame la ministre, vous l'avez dit vous-même, on a commencé les négociations et chacun convient qu'il faut agir. Les difficultés des grossistes répartiteurs sont bien connues. Nos collègues ont rappelé le montant de leur déficit. Si vous annoncez qu'on baisse la taxe et qu'en même temps on va boucler les négociations, vous partirez avec un pa...

Pensons-y. Le maillage est à ce coût. Ne vaut-il pas la peine de le tenter, pour quelques semaines, afin que la négociation aboutisse dans de bonnes conditions ? On enverrait ainsi un signal positif.

Je ne comprends pas bien vos arguments, monsieur le rapporteur général. Que redoutez-vous dans la disposition adoptée par le Sénat ?

Vous dites dans l'exposé sommaire que l'article est superfétatoire mais les mots ont un sens ! Le Sénat souhaite « une évaluation nationale de la répartition des crédits et de leur impact sur les situations sanitaires régionales ». Comme l'a très bien dit Francis Vercamer, les situations sanitaires sont différentes d'une région à l'autre, la pr...

Ce serait dommage ! Il faut avoir une vision plus équilibrée de la situation. Sans modifier substantiellement le texte du projet de loi, l'article tend à accroître un peu l'information du Parlement. De plus, en connaissant l'impact de ces crédits sur les pathologies ciblées, nous saurions comment améliorer la situation sanitaire globale : cela ...

Madame la ministre, vous disiez tout à l'heure qu'il faut de la cohérence, mais vous avez refusé la proposition du Sénat d'un infirmier qui jouerait le rôle de pivot, de référent, au motif que cela ne correspond pas à ce que vous voulez faire avec les communautés professionnelles territoriales de santé. Vous présentez la création des assistant...

Il y a encore des médecins qui exercent seuls : vous ne pouvez pas les forcer à exercer dans une maison de santé, vous le savez aussi bien que moi. Qui plus est, 4 000 assistants médicaux, ce n'est pas suffisant pour toutes les maisons de santé : comment choisirez-vous celles qui y auront droit, et celles qui n'y auront pas droit ? Je vous dis...

Madame la ministre, monsieur le rapporteur général, il est tard pour tout le monde, mais quand nous vous posons des questions simples, vous pourriez avoir l'amabilité de nous répondre ! Monsieur Véran, nous vous avons demandé comment les assistants médicaux seront choisis pour être affectés dans les maisons de santé : nous attendons une réponse...

Je vous ai bien écouté, madame la ministre, mais vous ne pouvez pas, en toute responsabilité, renvoyer à la négociation conventionnelle un dispositif présenté comme une des mesures majeures en matière de lutte contre la désertification médicale ! Si, demain, un médecin généraliste qui s'installe dans une maison de santé pluridisciplinaire décid...

Cela a été très bien dit tout à l'heure : 50 millions d'euros, cinq heures de débat. Sur tous ces bancs et dans tous les territoires, nous sommes les ambassadeurs infatigables de l'agriculture. Il n'y a pas de ruralité sans paysans. La France est un pays formidable dans lequel toutes les formes d'agriculture coexistent. Mais voici une pierre d'...

Je me souviens que lorsque CICE avait été instauré par la précédente majorité, les agriculteurs en avaient été exclus. Il a fallu l'adoption d'un amendement que j'avais cosigné avec Charles de Courson, Thierry Benoit et d'autres pour qu'ils puissent en bénéficier.

On fait appel à des travailleurs occasionnels parce que les tâches à accomplir sont par définition occasionnelles et la qualité est au rendez-vous. Quant à la compétitivité, monsieur le ministre, vous connaissez mieux que personne le niveau de rémunération des arboriculteurs allemands. Le SMIC est-il comparable à celui qui existe en France ? C...

Enfin, il est souvent question de sécurité sanitaire. Madame la ministre des solidarités et de la santé, pendant cinq ans, mon travail a consisté à contrôler les productions en provenance de tous les pays d'Europe. En termes de qualité, les produits français étaient les meilleurs. Toutefois, une fois qu'un produit est entré sur le marché de l'U...

Madame la ministre, ce que vient de dire mon collègue est très important. Si, à l'intérieur de l'hôpital, il y a une maison de garde où des généralistes peuvent accueillir les patients, on sait qu'en cas de besoin, il suffira de passer de l'autre côté de la cloison pour trouver services spécialisés et soutien médical pour prendre le relais. Je...

Je ne crois pas avoir monopolisé la parole. En outre, nous sommes tous concernés par le sujet. Thomas Mesnier, disais-je, écrivait noir sur blanc dans son rapport que l'engorgement des urgences est le fruit de la désertification médicale. Cherchons-nous à endiguer ce phénomène qui ne fera que s'aggraver dans les dix ans qui viennent ? Personne...

Ce que propose M. Boris Vallaud va dans le bon sens. Je pense que l'on ne peut pas balayer d'un revers de la main un tel amendement.

Permettez-moi tout de même de noter une concordance de dates : il y a eu, ce matin, l'annonce à la presse d'un plan sur le handicap, alors même que nous examinons le PLFSS. Que je sache, l'amendement que nous examinons a été déposé avant cette séance : vous auriez eu le temps d'y réfléchir ! Par rapport à ce que vous avez dit, monsieur le mini...

Comme les pénalités ne sont pas appliquées ou qu'elles le sont mal, on va beaucoup plus loin avec l'exonération proposée qu'avec ce qui a été pratiqué jusqu'à maintenant, vous ne pouvez pas le nier. Si vous en doutez, je serais très heureux que vous puissiez venir voir sur place ce qui se passe dans ces entreprises. Peut-être changerez-vous d'a...

Monsieur le ministre, on peut toujours dire les choses de façon un peu plus apaisée. Perdez cette singulière habitude de prendre une tonalité qui n'est pas à la hauteur des enjeux, surtout sur un tel sujet. Je vous le dis avec gravité parce que c'est une cause que je connais un peu. Un jour, je vous accueillerai dans les entreprises concernées ...

Monsieur le ministre, pour 0,008 %, cinq heures de débat ! Cinq heures pour bien moins de 100 millions d'euros alors que, Mme Rabault vous l'a rappelé, vous avez lâché l'an dernier, pour les détenteurs de stock-options, une centaine de millions d'euros en quelques millisecondes. Cette mesure, c'est une insulte au monde agricole !