Les amendements de Paula Forteza pour ce dossier

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Nous ne discutons pas aujourd'hui d'un simple remaniement ; nous sommes amenés à voter sur une vision de société. Les choix que nous ferons nous engageront au-delà des deux prochaines années : structurants, ils engageront les générations futures. La crise du covid-19, dont nous ne sommes pas encore sortis, a marqué un moment de rupture histori...

Redisons que les métiers en première ligne étaient les plus féminisés et dévalorisés. Il restera, de ce moment de confinement, la sensation paradoxale que nous avons touché du doigt le pire et entraperçu le meilleur, un nouveau monde que nous pourrions bâtir collectivement.

Ce nouveau monde doit partir des attentes et des espoirs de nos concitoyens. Beaucoup d'associations, de syndicats, de mouvements se sont mobilisés ces dernières semaines. Nous avons pu nous aussi en dessiner les contours lors de notre consultation intitulée « Le jour d'après », à laquelle ont participé plus de soixante-cinq parlementaires de t...

que tout est décidé pour eux, sans eux. Pour travailler avec eux, nous pourrions commencer par créer un budget national participatif, auquel nous consacrerions une partie des 100 milliards d'euros prévus pour la relance. Chaque citoyen pourrait décider de l'utilisation de ces fonds en priorisant les dépenses ou en votant pour des projets qu'il...

Il faudra aussi laisser la main aux acteurs de terrain. Il convient de saluer les mesures écologiques annoncées, pour lesquelles nombre d'entre nous se sont longuement battus : plan vélo, moratoire sur l'artificialisation des sols, plan de rénovation thermique des bâtiments, développement du rail, investissement massif dans l'hydrogène. Nous so...

Agir avec les Français, et non à leur place, suppose aussi d'abandonner la posture paternaliste à l'égard des jeunes. De nombreuses mesures ont été annoncées, notamment le repas à 1 euro au restaurant universitaire pour les étudiants boursiers. Cependant, nous restons sceptiques : l'avenir des jeunes devra-t-il encore dépendre du bon vouloir de...

Nous pourrions renverser cette logique, donner aux jeunes une capacité d'action propre, en allant vers l'instauration d'un revenu d'autonomie jeunesse, universel, en commençant par étendre le bénéfice du RSA aux 18-25 ans. Les jeunes ont en outre une nouvelle conception de l'activité économique, plus durable, plus équitable. Prenons au sérieux...

Nous déplorons qu'aucune nouvelle recette fiscale n'ait été envisagée. Si l'on recourt exclusivement à la dette, celle-ci sera à la charge des générations futures ou pèsera sur nos services publics. Nous proposons de mieux taxer les plus-values et dividendes des multinationales, lesquelles correspondent généralement aux industries les plus poll...

La recette s'élèverait à 3 milliards environ. Nous sommes nombreux à penser également qu'une contribution exceptionnelle et temporaire des plus aisés s'impose.

Pour travailler avec les Français, nous devons profondément renouveler nos institutions. Nous avons besoin d'un nouveau souffle démocratique,

qui peut passer par l'instauration d'une dose de proportionnelle, la reconnaissance du vote blanc, l'abaissement de l'âge du droit de vote, la transparence sur le financement des partis politiques ou encore des expérimentations sur le tirage au sort. Nous demandons aussi à ce gouvernement de revoir le mode de dialogue avec les différentes compo...

Vous avez évoqué cette question en deux phrases, alors qu'il s'agit de la grande cause du quinquennat. Sur douze orateurs montés à la tribune aujourd'hui, nous ne sommes que deux femmes. Ce n'est pas normal. Il faut entendre l'exaspération des mouvements féministes. Partout nous agissons, nulle part nous ne décidons. Nous voulons dire aux femm...

Ce matin, nous étions dans des dispositions favorables à votre égard. Or, ayant pris connaissance de votre projet, nous sommes désormais très inquiets.

Groupe de proposition, de construction, nous serons toujours prêts à collaborer lorsque vous défendrez des avancées ambitieuses et concrètes. Seulement, après trois ans de combats et d'attentes, pour la plupart d'entre nous au sein même de la majorité, nous ne sommes plus en mesure de donner notre confiance a priori.

Nous ne pouvons plus donner de chèque en blanc. Nous jugerons sur pièces. Pour ces raisons, et fidèles à la liberté de vote au sein de notre groupe, nous nous prononcerons majoritairement contre la confiance, tout en respectant ceux qui, parmi nous, s'abstiendront ou se prononceront pour.