Les amendements de Patrick Mignola pour ce dossier

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Parvenus presque au terme de cette matinée, au moment où nous entrons dans la période décisive où nous devrons prolonger encore les efforts et les persévérances collectives, nous devons nous rappeler que c'est aussi un moment où des familles sont en deuil et de nombreuses autres dans l'inquiétude. Sans porter de jugement sur quiconque, le temps...

Monsieur le Premier ministre, dans ce moment décisif que nous vivons, le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés, que j'ai l'honneur de présider vous dira pourquoi nous allons soutenir les mesures que vous avez présentées et formulera des propositions pour rendre le mois et les semaines qui viennent utiles et justes, et je m...

J'ai l'honneur de présider un groupe très attaché à la séparation des pouvoirs et à leur équilibre, et la situation actuelle correspond exactement à ce que prévoit la Constitution du général de Gaulle : …

… il y a un gouvernement qui décide, qui présente des mesures face à la crise, et un parlement qu'on interroge, qui doit discuter, commenter, donner son avis et formuler des propositions, et qui doit, à la fin, adopter ou rejeter les mesures débattues. Nous faisons face à un faux procès, et peut-être même à une certaine habileté de la part des ...

… et ceux qui auraient pu, d'une manière pragmatique, être constructifs. Quand on est en responsabilité, on choisit et on vote. Je mets au défi les oppositions dans cet hémicycle : vous avez été élus pour voter, et non pas pour déserter, surtout dans les temps que nous vivons.

D'abord, ces mesures sont claires. Elles tiennent en deux phrases : pour protéger nos anciens, dans le mois qui vient, on va s'occuper de nos enfants. Vous pouvez tout dire, chers collègues – à droite plus qu'à gauche, où vous êtes plus calmes, semble-t-il – , mais pensez seulement aux Français qui sont dans l'inquiétude. Arrêtons de donner une...

Nous pouvons être en désaccord et assumer le désaccord – et, de fait, vous avez renoncé à l'union nationale – , mais ne désertons pas la responsabilité et, surtout, cessons d'étaler ces mots et ces violences.

Nous, en tout cas, dans cette majorité, nous choisissons de dire que, pour les semaines que nous allons vivre, les mesures sont claires, carrées et courageuses, et qu'elles arrivent au bon moment, comme l'a d'ailleurs dit ce matin sur les antennes la présidente de la région Île-de-France, qui a déclaré le Président de la République avait eu rai...

… et, s'il en fallait une preuve – car on peut certes prétendre ce qu'on veut à la tribune de l'Assemblée nationale, mais il faut en apporter des preuves – , je citerai l'exemple, peut-être par tropisme savoyard, de nos voisins transalpins qui, le jour même où le Président de la République française choisissait de ne pas confiner, ont décidé de...

Ce temps a donc bien été un temps de liberté gagnée et d'apprentissage supplémentaire. Il faut le reconnaître, et nous pouvons être fiers d'avoir fait confiance à nos concitoyens. Si nous ne l'avions pas fait, l'alternative aurait été l'infantilisation : nous avons plutôt choisi la responsabilité et la confiance. Comment rendre la plus utile e...

Nous formulerons d'abord une première proposition, car nous entrons évidemment dans un temps où tous ceux qui peuvent télétravailler doivent le faire. Nous devons nous l'imposer, et je veux saluer à cet égard la mission confiée en ce sens, pour l'Assemblée nationale, à notre collègue Sylvain Waserman sous l'impulsion du président Ferrand, et do...

Voilà un an, à ces Français de première ou de deuxième ligne, nous adressions des applaudissements. Il faut aujourd'hui aller au-delà et leur adresser des remerciements plus sonnants et trébuchants, des gratifications, sous forme de primes, de bonifications du compte épargne temps ou du compte épargne retraite. Monsieur le Premier ministre, da...

… nous le regrettons beaucoup, car les élections locales sont des élections importantes. Nous qui avons été longtemps élus locaux, nous savons que, dans les temps qui viennent, nous avons besoin des régions sur le plan économique, sur le plan de l'aménagement du territoire sur celui de l'urgence climatique, et il ne faut pas expédier ce scrutin...

Ce sont eux, et pas nous, qui décideront de la tenue des élections. Il s'agit d'un double scrutin. Il faudra vacciner les assesseurs. Au fond, si nous décidions in fine de reporter ces élections au mois d'octobre, …

… la démocratie française n'en serait pas déstabilisée et nous ne mettrions pas en compétition les Français les uns avec les autres dans la stratégie vaccinale.

Monsieur le Premier ministre, chers collègues, il nous reste quelques semaines pour travailler, pour permettre aux Français de retrouver, d'ici au mois de mai, d'ici au mois de juin, d'ici à cet été, une vie d'après qui ne sera pas tout à fait celle d'avant : de nouvelles solidarités se seront construites. Nous pensons, avec le groupe Mouvement...