Les amendements de Olivier Véran pour ce dossier

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Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je vous parlerai en sincérité. J'étais député en 2012. Je me souviens que l'abrogation des mesures de la loi TEPA relatives à la défiscalisation et la désocialisation des heures supplémentaires avait fait l'obj...

Certains députés socialistes étaient intervenus publiquement, dans la presse, pour dire que cette suppression n'avait pas été l'idée du siècle et qu'elle avait peut-être eu un impact sur le pouvoir d'achat d'un certain nombre de salariés, notamment ceux des classes moyennes.

En fait, ce débat s'est prolongé sur toute la durée du quinquennat, sans que nous ayons la possibilité budgétaire de revenir sur cette décision politique. Il s'est poursuivi pendant la campagne présidentielle, puisque le président actuel avait alors annoncé son intention de remettre en place une forme de désocialisation des heures supplémentair...

Finalement, tout cela est assez cohérent : quand on parle de pouvoir d'achat des classes moyennes, quand on veut revaloriser le travail, il n'est pas illogique de trouver des formes de consensus. À titre personnel, je suis favorable à une exonération des heures supplémentaires, mais avec le calendrier et la méthode proposés par le Président de...

Afin de valoriser le travail et d'augmenter le pouvoir d'achat des Français, nous avons mis en place plusieurs mesures, qui ont été citées tout à l'heure mais dont je rappellerai tout de même quelques-unes. La suppression de cotisations salariales de 3,15 points est effective depuis le 1er janvier et la deuxième vague de diminution, prévue en o...

Avec les dispositifs que nous avons votés, il n'y a plus de charges pour un salarié au SMIC. Plus de charges ! Je vous rappelle également que vous n'avez pas accompagné la majorité lorsqu'elle a voulu augmenter le pouvoir d'achat de plus de 20 millions de Français. Cette augmentation est effective depuis le 1er janvier 2018.

Les chiffres sont têtus. Je rappelle aussi la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages. Toutes ces mesures cumulées permettent à un salarié au SMIC d'avoir un treizième mois de revenu. C'est très bien.

Vous voyez ? Lorsque vous faites une proposition plutôt pas mal, même si nous ne sommes pas d'accord avec le calendrier et certaines modalités de mise en oeuvre, nous vous le disons. Mais lorsque nous avons voté des textes importants pour le pouvoir d'achat des Français, vous vous y êtes opposés !