Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier

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Comme les orateurs qui m'ont précédé, j'adresserai mes premiers mots aux peuples ukrainien et russe, qui sont entraînés dans la folie d'un homme. Depuis six jours, nos cœurs battent à l'unisson de ceux des Ukrainiens qui prennent les armes pour défendre leur liberté, et aussi de ceux des Russes qui bravent l'interdit et la censure pour refuser ...

La France est membre de l'OTAN, elle n'a pourtant pas été annexée. Nous faisons face à une volonté de puissance désinhibée du patron du Kremlin, qui se traduit par son expansionnisme directement à ses frontières et par l'extension de son influence au Moyen-Orient, dans le bassin méditerranéen et en Afrique. Tchétchénie, Géorgie, Crimée, Syrie, ...

La recherche d'une solution politique doit évidemment demeurer notre priorité. Nous devons toujours préférer la paix à la guerre. Les voies du dialogue doivent bien sûr être ouvertes, mais il n'y a pas de discussion possible sans la création préalable d'un rapport de force : on ne discute pas les mains en l'air avec un revolver sur la tempe !

Notre objectif n'est pas l'humiliation de la Russie, mais le respect de l'indépendance de l'Ukraine. Dans cette guerre asymétrique, il faut forcer Vladimir Poutine à la paix. L'Europe a pris ses responsabilités comme jamais. Nous nous réjouissons qu'elle ait décidé des sanctions économiques et la livraison de matériels de secours et militaires,...

De ce point de vue, le désarmement unilatéral, diplomatique et militaire de l'Europe et de la France n'est plus possible. Nos collègues Thiériot et Mirallès nous alertent dans leur rapport en donnant des chiffres qui font craindre un risque de déclassement stratégique. Nous devons engager un réarmement global pour rester maîtres de notre destin...

Les lignes bougent enfin chez nos partenaires les plus réticents. À cet égard, il faut saluer le mouvement engagé par le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz et sa majorité.

Au cours des prochaines années, aucun objectif ne sera atteignable par un pays seul ; tout plaide pour une refondation du projet européen et l'avènement d'une Europe puissance. Le retour de la guerre entre États européens enseigne une nouvelle fois aux peuples, ainsi qu'aurait pu l'écrire Albert Camus, que le bacille de la peste, comme celui d...