Les amendements de Nicolas Forissier pour ce dossier

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Je ne peux pas ne pas réagir aux chiffres que vient de citer mon collègue et ami Bruno Fuchs. Avons-nous tout simplement oublié la conjoncture de l'époque, la crise de 2008-2009 ?

Nous vivions cette crise quart d'heure par quart d'heure. Ça a été un choc colossal, et la France a plutôt mieux réagi que les autres pays. Tout le monde le reconnaît, tous les experts internationaux le disent : le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a joué un rôle majeur à l'époque, et il a bien gouverné.

Je vous invite donc, mes chers collègues, à rester extrêmement prudents lorsque vous faites ce type de comparaisons. Je suis persuadé que beaucoup de membres de la majorité actuelle pensent la même chose. Par ailleurs, je suis un peu stupéfait par ce débat. Damien Abad et mes collègues ont raison : la mère des réformes, c'est la baisse de la d...

C'est un rappel au règlement sur le fondement de l'article 57, alinéa 1er. Madame la secrétaire d'État, je fréquente cette maison depuis trente ans : c'est la première fois

que j'entends un membre du Gouvernement s'exprimer sur ce ton à l'égard de la représentation nationale, en particulier en s'adressant à un rapporteur.

Je suis très surpris. Sans doute est-ce lié à votre expérience récente de cette maison, mais un ministre ne se comporte pas dans l'hémicycle comme dans un meeting politique. Lorsque l'on s'adresse à un rapporteur, on ne le fait pas comme vous le faites. Je suis désolé, il faut prendre un peu de hauteur.

Je suis suffisamment modéré pour pouvoir me permette de dire cela aujourd'hui. Vous le savez très bien !