Les amendements de Nadia Hai pour ce dossier

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À l'image de cet article, l'ensemble du texte ne repose sur aucun socle budgétaire, ni même sur une vision honnête pour le pouvoir d'achat des Français.

On l'aura compris, chers collègues, cette proposition de loi vous offre une tribune politique, alors que nous préférons, de notre côté, soutenir sans relâche une politique répondant aux besoins des Français. Vous l'avez démontré, vos propositions ne reposent sur rien d'autre que votre agenda politique. Exprimer avec aplomb, comme vous le faites...

Et vous avez augmenté les prélèvements obligatoires de 100 milliards : gardez donc vos leçons de morale budgétaire !

En effet, notre majorité a soutenu une politique, qui, contrairement à la vôtre, a sorti la France du déficit public dans lequel elle était enlisée depuis dix ans. Il faut le rappeler ! Nous avons également diminué les prélèvements obligatoires, à hauteur de 0,2 %. Notre ambition est d'accélérer cette trajectoire de baisse d'impôts. En voyant ...

Mes chers collègues, quand l'envie vous prendra de parler de matraquage fiscal, il conviendra de savoir de quoi vous parlez !

C'est sans doute pour cela que les retraités ont massivement voté pour la liste Renaissance aux élections européennes !

Je note qu'apparemment, M. le président de la commission et rapporteur du texte n'est plus là. C'est dommage. J'espère qu'il va revenir pour écouter les orateurs inscrits dans la discussion générale. Ce serait le minimum !

Chers collègues, nous voici rassemblés pour examiner ce que j'appellerai un texte de circonstance, un texte qui prétend apporter une réponse aux revendications, légitimes, de nos concitoyens, mais qui se contente de faire le bruit de la réponse sans en composer la musique. Il s'agit d'un texte de circonstance, parce qu'il annonce sans construi...

Je rejoins la volonté de nos collègues du groupe Les Républicains de se saisir du contexte actuel tendu pour présenter une loi sur le pouvoir d'achat. Il y a des demandes, légitimes, auxquelles il faut répondre.

Nous sommes tous en phase avec cette volonté d'apporter une réponse à nos concitoyens pour un meilleur contexte économique et social. D'ailleurs, nous y répondons chaque jour, et ce depuis presque deux ans.

Mais, contrairement à nos collègues Les Républicains, la majorité ne se contente pas d'un intitulé, ni d'un effet d'annonce. Elle oeuvre en profondeur pour le pouvoir d'achat des Français.

Elle construit des solutions pérennes, qui s'inscrivent dans le temps et, surtout, qui servent le fonctionnement de notre économie.

Je regrette de devoir vous le redire, chers collègues : les mesures que vous proposez ne reposent sur aucun socle budgétaire.

Vous annoncez la nécessité de faire 20 milliards d'économies budgétaires, mais vous ne mentionnez aucunement où ces économies seront faites.

Vous n'expliquez pas non plus quels services publics seraient supprimés ou réduits pour assurer le financement de vos mesures.

Pensez-vous que les Français soient dupes ? Pensez-vous qu'ils ne voient pas, comme nous, qu'on ne peut pas promettre des mesures alors qu'elles ne sont pas financées ?

… à la fois sur le soutien à l'activité et sur la protection des plus fragiles. C'est un choix assumé et responsable, car il est mûri, construit et financé dans un équilibre intelligent, pertinent et sincère.

Que la vocation du présent texte soit de rouvrir le débat sur le pouvoir d'achat des Français, je m'en réjouis. Nous avons la même préoccupation. Mais que ce soit l'occasion de postures politiciennes, qui visent à occuper l'espace législatif alors que notre pays se trouve dans une situation délicate, je le regrette – et je le dénonce.

En dépit du bien-fondé incontestable de notre intérêt collectif pour le pouvoir d'achat des Français, …

Nous devons présenter des textes qui ont une réelle chance d'être construits et discutés, et qui reposent sur le sérieux budgétaire, non sur des approximations.