Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Onze mois après le premier confinement, retour à la case départ : nous voilà encore une fois à parler de prolonger l'état d'urgence sanitaire. Que s'est-il passé pendant onze mois pour que ce soit nécessaire ? Disons que vous étiez occupés, très occupés. Faisons ensemble l'historique de votre emploi du temps. Le 14 février 2020, les soignants ...

… notamment dans les EHPAD : c'est, pour vous, le moment idéal pour lancer les enchères sur la 5G. Oui, vous êtes comme ça en « Macronie » : vous avez vos urgences. Il y a aussi des choses que vous ne manquez jamais de faire, sous aucun prétexte : comme on dit chez vous, pour la répression, on a toujours le temps ! Une loi sécurité globale pour...

Ce n'est pas comme si 715 000 emplois avaient été détruits depuis mars, ou comme si 1 million de personnes avaient basculé dans la pauvreté cette année ; pas comme si des files hallucinantes d'étudiants précaires s'allongeaient devant l'aide alimentaire dans la sixième puissance économique mondiale ; pas comme si la Fondation Abbé-Pierre nous a...

Oui, tout cela exige une chose : rompre avec le temps court et tirer enfin les leçons de la crise majeure que nous traversons. Mais comme à chaque fois, vous vous drapez dans le secret d'un conseil de défense, sourds à nos propositions et aveugles quant à la réalité du pays. Ce projet de loi est votre aveu d'échec : vous payez votre incompéten...

Cessez donc de jouer avec les nerfs des Français ! Quant à nous, nous continuerons à refuser de vous donner les pleins pouvoirs, alors qu'en ces temps de pandémie, nous aurions tant besoin de démocratie.

Vous nous demandez encore une fois de consentir à prolonger l'état d'urgence sanitaire. Finalement, pour les macronistes, la démocratie c'est comme la culture : c'est non essentiel ! Au cours du débat, vous nous avez resservi les vieilles ficelles de la décrédibilisation des oppositions, nous expliquant que, finalement, il n'y a aucune autre s...

Eh bien ! madame la ministre déléguée, chers collègues, monsieur Maillard, vous me permettrez de vous donner lecture d'une liste non exhaustive de nos propositions, afin de montrer quels grands démocrates vous êtes. La création d'un pôle public du médicament ? Refusée. L'ouverture du RSA aux jeunes de moins de 25 ans, qui sont dans une précari...

Refusé, à la poubelle ! La taxation des profiteurs de crise et le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune ?

Refusés ! Le guide pour les jeunes et les étudiants ? Refusé ! Celui contre les violences faites aux femmes et aux enfants ? Ah ! là, on nous propose un numéro vert ! Le plan d'alternatives au confinement pour que cesse enfin la désorganisation actuelle de la société sur fond de dégâts psychologiques, sociaux et financiers ?

Refusé ! Les nombreuses recommandations de la commission d'enquête dans le cadre de laquelle nous avons mené plus de 100 auditions ? Refusées ! En revanche, il y a des choses pour lesquels vous êtes très bons, nous devons quand même le reconnaître. Vous êtes très bons pour restreindre toujours plus nos libertés, pour pondre une loi sur la sécu...

… demander de nouveau à l'hôpital public, en pleine pandémie, de faire 800 millions d'euros d'économies en 2021 ou encore à treize hôpitaux de continuer de fermer des lits alors que nous en manquons cruellement : là aussi, pourquoi vous gêner ? Ce que vous êtes en train de faire, c'est de confisquer l'essentiel d'un régime démocratique, puisqu...

Vous nous demandez encore une fois de prolonger l'état d'urgence sanitaire. Nous, les députés du groupe La France insoumise, ne sommes pas d'accord parce que, pour être à la hauteur d'une pandémie comme celle-ci, il faut des mesures sanitaires, pas des mesures autoritaires. Il n'y a rien de pire, dans la situation que nous vivons, que l'attitud...

La base de la politique, chers collègues, c'est d'affirmer qu'il y a toujours des alternatives à ce qui est décidé.

Il faut penser le moment ! Nous ne sommes plus dans l'urgence ! Or vous avez échoué à planifier l'évolution de la situation sanitaire. Vous êtes en partie responsables de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons. Pourtant, il y a des solutions : nous avons déposé onze propositions de loi, proposé quatre guides, quatre plans, même un plan d'al...

Un confinement de quinze jours qui pourrait durer quatre semaines – voire douze, on ne sait plus – avec un couvre-feu à vingt et une heures – ah non, cette information a été démentie par Matignon ! – , personne ne sait vraiment à quoi il faut s'attendre, pas même le porte-parole du Gouvernement. Peut-être n'était-il pas invité au conseil de déf...

Une crise sanitaire doit se voir apporter des réponses sanitaires mais vous, vous vous retranchez derrière des réponses sécuritaires. Jupiter a accompli son rêve, une population entièrement vouée à travailler ou à rester chez elle. Vous pouvez vous contaminer autant que vous voulez, du moment que c'est au travail ou à l'école ! Il n'y a personn...

Vous n'avez cessé depuis le début de ce quinquennat d'attaquer nos libertés : loi anti-manifestants, mises à pied de syndicalistes, procès contre des associations, répression contre des militants et, ce matin encore, vous matraquiez des lycéens qui demandaient plus de sécurité sanitaire.

À l'abri de l'opinion populaire, le président décide, d'un trait de plume, combien de temps et selon quelles modalités nous devrons rester isolés. Tel est le poison de la Ve République. Pour nous, c'est parce qu'une décision est prise collectivement qu'elle est consentie. Votre gestion de crise solitaire met la démocratie en danger, vous êtes s...

Il se fonde sur l'article 48. Monsieur le ministre, le chantage que vous êtes en train de nous faire est insupportable !

Tout le monde, ici, a conscience de la gravité de la situation, mais il est insupportable de vous entendre dire qu'il n'y a pas de solution alternative, comme l'affirmait Mme Thatcher en son temps. Oui, nous sommes une opposition qui s'exprime dans l'hémicycle ; oui, nous avons le droit de critiquer vos décisions, et nous continuerons de le fai...