Les amendements de Martine Wonner pour ce dossier

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Pour la neuvième fois, nous examinons un projet de loi portant sur l'état d'urgence sanitaire. La situation en outre-mer est alarmante, même s'il faut noter une amélioration à La Réunion, due à la saison sèche. Reste qu'en Polynésie française, en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, en Guyane, les structures hospitalières n'ont pas la capac...

Dans ces territoires, la pénurie de matériels et la carence en lits conduisent à des situations que nous ne pensions plus jamais connaître : le tri des patients. Je donnerai un exemple, celui de La Réunion : si la régulation des appels passés au 15 était plus performante, s'il n'y avait pas trente minutes d'attente, s'il y avait encore deux SMU...

J'ai déposé un amendement de suppression de l'article unique, parce que le régime d'exception que vous proposez toujours et encore pour les territoires d'outre-mer n'a que trop duré. Vous n'avez rien anticipé, alors qu'il aurait été simple d'isoler les territoires et d'empêcher les navettes de touristes

qui tout l'été, bien que vaccinés pour monter dans les avions, ont démontré qu'ils étaient porteurs du covid.

Qu'est-ce que vous prévoyez pour les semaines à venir ? Vu le faible taux de vaccination, vous prévoyez de suspendre les soignants, tout en ayant peur des conséquences immédiates. Je ne vais donner qu'un exemple : en Guadeloupe, il y a des personnes dialysées ; le taux de vaccination des soignants est tellement faible que si on devait suspendre...

…et malgré tout, plutôt que de renforcer les moyens humains, plutôt que des traitements précoces, vous proposez toujours la même chose : enfermer et ne pas soigner. C'est une honte, monsieur le ministre. Vous pouvez vous tenir la tête quand je parle, mais ce qui se passe, ce à quoi vous participez, est véritablement une honte.

Il est très décevant que nous n'obtenions aucune réponse sur la question sanitaire. Le rapporteur ne parle que de vaccination : c'est honteux. Les ultramarins attendent autre chose : qu'on leur offre des moyens, de la considération, du respect, qu'on les soigne tout simplement. Les soignants, dans ces territoires, attendent la garantie que leu...