Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

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Madame la ministre, avant que nous n'interrompions l'examen du texte, le 23 novembre dernier, je vous avais dit que vous étiez pire que Mme Taubira.

Vous venez de le démontrer une fois de plus, et, en matière de laxisme, ce n'est pas une petite référence ! On vous propose un amendement qui constitue le summum du laxisme…

Évidemment, vous y êtes favorable. Nous n'en sommes pas très étonnés. Il faut tout de même se souvenir que la peine dont vous parlez est une peine substitutive à l'emprisonnement. Savez-vous ce qu'il faut avoir fait pour prendre de la prison ferme ? Savez-vous la gravité des faits qu'il faut avoir commis dans notre pays, compte tenu de l'effon...

Le travail d'intérêt général est déjà un cadeau puisqu'il se substitue à une peine de prison. Il est donc raisonnable d'acter le principe que tout refus de la peine de travail d'intérêt général proposée à la place de l'emprisonnement entraîne l'exécution immédiate de ladite peine de prison, laquelle ne peut alors plus faire l'objet d'aménagemen...

Cet amendement, dans la lignée des précédents, a le mérite de la clarté et de la simplicité. Il tend à inscrire dans la loi que tout étranger condamné sera automatiquement interdit de séjour en France. Cette interdiction sera prononcée de manière définitive en cas de crime, et pour dix à vingt ans en cas de délit puni de plus de cinq ans de pri...

Madame la ministre, puisque vous évoquez mon inconséquence, j'évoquerai votre cynisme et votre hypocrisie. Combien d'étrangers condamnés pour des délits de plus de cinq ans ou pour des crimes ont versé les dommages et intérêts auxquels la justice les a condamnés ? Ce que vous ne dites pas, la vérité qui blesserait peut-être certaines oreilles ...

Ce débat, et votre refus systématique de toute mesure visant à appliquer une forme de fermeté, sont très symptomatiques. Madame la ministre, mesdames et messieurs de la majorité, il y a quelques mois, nous étions plusieurs, dans cet hémicycle, à vous dire que vous étiez en train de dégoupiller une grenade : nous voulions parler de votre politi...

Madame la ministre, quelles sont précisément les règles du droit international qui obligent à demander l'autorisation du condamné lorsqu'un accord bilatéral prévoit que le transfèrement est possible ? Il est bien entendu que la personne est étrangère et n'a donc pas la nationalité française, mais celle du pays avec lequel la convention a été si...

C'est faux. À partir du moment où il y a un accord bilatéral entre deux pays pour que l'étranger exécute sa peine dans son pays d'origine, il n'est pas nécessaire d'avoir l'autorisation du condamné.

Et puis quoi, encore ? Et puis quoi, encore ? Et puis quoi, encore ! Le petit-déjeuner ? Le pot de départ ? Soyons sérieux ! Dites que vous ne voulez pas, parce que vous considérez que tous les étrangers doivent rester en France même lorsqu'ils ont commis des crimes et des délits, mais ne venez pas nous raconter des fadaises, s'il vous plaît !

Nous avons bien compris la philosophie du texte : c'est celle du laxisme intégral. Ce que je ne comprends pas, madame la garde des sceaux, c'est ce qui vous empêche d'aller au bout de votre logique. Si le sursis n'est pas révoqué automatiquement en cas de commission d'un délit du même ordre dans les délais prévus par la loi, à quoi sert-il ? Su...

C'est un équilibre entre quoi et quoi ? Je ne vois pas ce qui dans cette anonymisation irait à l'encontre de l'État de droit, puisque le numéro de matricule qui remplacerait le nom pourrait évidemment faire l'objet d'une demande de communication de la part des avocats ou bien sûr du pouvoir judiciaire. Il faut bien comprendre qu'on est tout de...

Depuis le début de cette discussion, nous cherchons des moyens de rendre la justice plus rapide et plus efficace. C'est encore une proposition allant en ce sens que nous défendons avec cet amendement, puisqu'il tend à supprimer la possibilité de faire appel de l'ordonnance de mise en accusation. Cet appel se justifiait auparavant car les décis...

Il vise à obliger le juge d'application des peines à recevoir la victime avant toute décision de modification de la peine. Il y a quand même un vrai problème, une vraie dérive tenant aux fonctions qui ont été accordées, au fil du temps, au juge d'application des peines, qui en réalité, dans certains cas, peut quasiment rejuger l'affaire. En ef...

Mêmes causes, mêmes effets, monsieur Bernalicis. Vous devriez vous rendre compte qu'en réalité, ce texte vise à autoriser la consommation de stupéfiants. En effet, une amende d'un montant deux fois supérieur seulement à celui qu'acquittent les jeunes quand ils ont oublié de composter leur ticket dans le RER ou un train de banlieue, cela revient...

Bien sûr que non ! En réalité, elle l'a déplacé et a aggravé et les conditions sanitaires, notamment de la jeunesse, ainsi, évidemment, que la criminalité. Encore une fois, instaurer une amende aussi faible revient en réalité à autoriser la consommation, soit parce que l'on ne parviendra jamais à venir en chercher le recouvrement de l'amende, ...

La victime a quand même voix au chapitre si elle se constitue partie civile, madame la garde des sceaux !

La victime, vous le voyez bien, a donc évidemment un rôle à jouer. Il n'y a aucune confusion, monsieur Bernalicis, de notre côté de l'hémicycle, …

Notre position se fonde sur une expérience, celle des victimes qui sortent d'un procès en considérant la peine prononcée contre leur agresseur comme une sorte de contrat. Or il arrive que, quelques mois après cette condamnation, le contrat soit violé, sans qu'on leur ait demandé leur avis, et parfois même sans qu'on les en ait informées. Elles ...

Manifestement, certains blocages dérangent plus le ministre de l'intérieur que d'autres… Les blocages dont nous parlons, qui sont quotidiens, semblent ne pas gêner qui que ce soit alors qu'ils dérangent des centaines de milliers de personnes qu'ils font vivre dans la terreur. Il existe ce que l'on pourrait appeler la justice au balcon : « ah, ...