Les amendements de Marie-George Buffet pour ce dossier

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Face à l'iniquité du tirage au sort, auquel avait abouti le manque de moyens à l'université, et face aux échecs que connaissent de nombreux étudiants et étudiantes, deux choix étaient possibles. Le premier était d'adopter une nouvelle ambition de l'État pour l'université et la recherche, en revenant d'abord sur l'évaluation des lois Pécresse et...

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le vice-président de la commission mixte paritaire, monsieur le rapporteur, chers collègues, je m'étais opposée, en première lecture, à ce projet gravant dans la loi la sélection des bachelières et des bacheliers pour l'entrée dans l'enseignement supérieur. Je m'y oppose encore plus fortement a...

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, ce projet de loi va bien au-delà d'un réajustement technique qui aurait pour seul objectif de mettre fin à l'arbitraire du tirage au sort : il participe d'une vision sélective de l'enseignement et s'intègre parfaitemen...

Je partage l'idée développée tout à l'heure par une de nos collègues du groupe La République en marche, selon laquelle il faut permettre aux lycéens qui ont fait l'effort de pousser leurs études, accompagnés par les équipes pédagogiques qui les y encouragent, de s'inscrire dans toutes les filières de l'université. Dans ma circonscription, à Sta...

M. Aubert a parlé de la valeur travail. Si trois lycées – Mozart au Blanc-Mesnil, Jacques Brel à La Courneuve et Maurice Utrillo à Stains – figurent parmi les dix meilleurs lycées de France, c'est que la valeur travail est partagée par l'ensemble de l'équipe pédagogique, du proviseur aux enseignants en passant par tout l'encadrement, ainsi que ...

Notre rapporteur a évoqué la question de l'attractivité de nos établissements d'enseignement supérieur. Nous devons faire en sorte que de très nombreux étudiants venant des quatre coins de la terre fassent leurs études en France, pour participer ensuite au rayonnement de notre pays. Par ailleurs, certains étrangers venus étudier en France fini...

J'irai même plus loin. Lorsque ces étudiants rentrent chez eux et participent au développement de leur pays d'origine, ils contribuent, en quelque sorte, à ce que la coopération entre la France et leur pays d'origine soit beaucoup plus riche et beaucoup plus efficace. Ainsi, pour la France, l'accueil de ces étudiants étrangers n'est pas un coût...

Pourquoi l'éducation est-elle un élément fondamental de la démocratie ? Parce qu'un peuple éduqué et éclairé, un peuple dont les individus ont un esprit critique et savent mesurer les enjeux internationaux, nationaux et locaux est un peuple qui peut faire vivre la démocratie. Partout où les peuples sont maintenus dans l'ignorance, des régimes ...

À travers cet amendement, nous proposons de renforcer l'information à destination des jeunes relativement aux dispositifs d'aide en matière de couverture complémentaire de santé. Je rappellerai à ce sujet quelques chiffres. Un tiers des étudiants renoncent à des soins ; entre un étudiant sur cinq et un étudiant sur dix, selon les différentes e...

Dans ma circonscription, il y a des villes où l'on trouve 156 nationalités différentes. La fierté de notre République, c'est que l'école accueille l'ensemble de ces enfants

et que ceux-ci, à travers l'éducation nationale, apprennent les valeurs de notre République, qu'ils apprennent à être partie prenante de notre nation.

La nation française se compose des individus qui vivent sur notre territoire et qui partagent la même langue, la même éducation et les mêmes valeurs. Bienvenue à ces enfants étrangers dans l'école de la République !

Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine soutient également cet amendement. Différentes études ont constaté que notre école de la République reproduisait les inégalités sociales. Il faut lui redonner les moyens de favoriser ce que l'on appelait autrefois l'ascenseur social. Cela passe par l'accueil des moins de trois ans dans les école...

Il est exact, monsieur le rapporteur, que nous avons déjà eu ce débat en commission. Vous parlez d'accompagnement. C'est grâce à cet accompagnement que le lycéen, en terminale, formule dix choix – des choix bien réfléchis, bien pensés. Et on va lui expliquer que, faute de place, on ne peut satisfaire aucun de ces choix et qu'on va l'inscrire d...

Ce rappel au règlement se fonde sur l'article 58, alinéa 1, du règlement. Après l'échec de la commission mixte paritaire chargée de se prononcer sur le projet de loi de finances pour 2018, le délai qui nous est laissé pour déposer des amendements est extrêmement court. On nous autorise en effet à le faire entre dix-sept et vingt heures pour la...

Comme l'a dit M. le rapporteur, il faut replacer ces amendements dans le contexte. Un bachelier ou une bachelière fait dix voeux ; aucun de ces voeux n'est satisfait ; en rapport avec le recteur, une nouvelle proposition se construit – et le président de l'université dirait non, refuserait l'inscription pour telle ou telle raison, avec les cons...

Comme le président Mélenchon l'a dit tout à l'heure, le baccalauréat ouvre l'accès, ouvre le droit à l'enseignement supérieur. Priver un lycéen ou une lycéenne de sa liberté de choix, c'est ne pas assurer les moyens de sa réussite. C'est pourquoi, par cet amendement que je pourrais dire de repli, nous demandons qu'au nom de cette liberté de ch...

Vous dites « évidemment », mais nous sommes en train de construire une loi ! Il n'est pas possible de répondre simplement que, « évidemment », les équipes pédagogiques, « évidemment », etc. ! Des lycées peuvent être en surchauffe, des problèmes peuvent se poser faisant que, malgré leurs qualités et leur conscience professionnelle, les enseignan...