Les amendements de Maina Sage pour ce dossier

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Nous sommes réunis pour discuter d'une proposition de loi qui touche plus particulièrement, mais pas uniquement, tous les Polynésiens. Comme je l'ai dit en commission, ce sujet nous concerne tous. Comme vous l'avez rappelé, madame la ministre, la campagne d'essais nucléaires en Polynésie, menée pendant trente ans, a permis à la France de se hi...

Nous avons besoin de connaître toute la vérité, nous le devons aux Polynésiens, nous le devons aux Français, nous le devons à toutes les victimes, parmi lesquelles j'inclus aussi bien sûr nos amis algériens.

Il est temps que la France, vraiment, s'attarde sur ce sujet, qu'elle prenne conscience qu'en effet, pour des raisons d'État, nous avons été à l'époque sacrifiés – il n'y a pas d'autre mot. Les archives disponibles aujourd'hui sont explicites, des textes montrent qu'il y a eu des échanges sur l'opportunité de prévenir ou pas des conséquences, l...

La science a malheureusement été aussi à géométrie variable ! Monsieur Gouttefarde, puisque vous avez travaillé pour le ministère des armées – si j'ai bien compris… –,…

…je vous invite à relire tous les comptes rendus des comités de suivi présidés par les différents ministres de la santé au cours des dix dernières années. Vous verrez alors quels débat scientifiques s'y sont tenus et comment les scientifiques eux-mêmes ont remis en question l'équation utilisée pour calculer le risque négligeable. Je ne suis cer...

J'ai vu comment, petit à petit, on a fait la lumière. Vous voulez que l'on parle de science ? Mais alors expliquez-nous pourquoi les documents du CEA rendus publics en 2006 sont différents de ceux de 2014.

Ils démontrent que les retombées sont dix fois supérieures à ce qui avait été dit. Dans ces conditions, monsieur Gouttefarde, pardonnez-nous de douter des résultats scientifiques que l'on nous oppose ! Quant au seuil de 1 millisievert, il suscite en effet des interrogations. Je ne mets en cause ni la sincérité des membres du CIVEN, ni leurs qu...

Or les connaissances que nous avons sur les faibles doses sont encore très partielles. Croyez-moi, monsieur le ministre, j'ai lu le rapport de l'INSERM !