Les amendements de Justine Benin pour ce dossier

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L'heure est grave en outre-mer. L'heure est grave et, en Guadeloupe, nous vivons une situation sans précédent : le taux d'incidence au sein de notre population n'avait jamais été atteint en France jusqu'à présent – jusqu'à 2 000 personnes contaminées pour 100 000 habitants ; un nombre important d'hospitalisations qui pèsent sur l'ensemble du sy...

Cette crise sanitaire est violente, ses conséquences sur la vie quotidienne des populations sont nombreuses : d'importantes mesures de freinage ont dû être prises pour limiter la circulation du virus ; la rentrée scolaire en Guadeloupe et en Martinique a dû être décalée pour garantir la protection de notre jeunesse et de l'ensemble des populati...

C'est le moment de resituer le débat. Nous vivons aujourd'hui des jours sombres et la crise nous affecte fortement. Comme souvent dans des situations graves, nous faisons face à des inquiétudes et nous constatons la colère de la population, ses incompréhensions, certes légitimes, face à la perte d'un père, d'une mère, d'une fille, d'une femme, ...

J'en appelle en cela à l'unité, première arme pour arrêter les guerres de religion, à la solidarité, mais aussi au sens des responsabilités pour un dialogue constructif avec l'État – je vous le demande instamment monsieur le ministre –, afin d'instaurer, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), non seulement...

Je suis fière d'avoir défendu, avec mon collègue sénateur Dominique Théophile et l'ensemble des parlementaires de la Guadeloupe, la proposition de loi rénovant la gouvernance de l'eau. Nous avons mené un gros travail d'auditions. Qui mieux que des Guadeloupéens comme nous pouvaient comprendre les soucis et les difficultés rencontrées sur le ter...

Certes beaucoup reste à faire, mais, alors que nous discutons de l'état d'urgence sanitaire, la teneur de nos débats m'accable. Je reçois des SMS de familles qui nous regardent et qui les jugent intolérables après autant de morts, pour lesquels les pompes funèbres ont dû acheter des containers de cinq ou six pieds pour y loger les cadavres et l...

Je suis triste, parce que, sur la radio locale, la journaliste a demandé en créole : « Organizé zot ! » (« Organisez-vous ! »), après que, pour la première fois, la lecture des avis de décès a duré de treize heures quarante-cinq à seize heures trente. Cela a été difficile pour nos populations. Mes chers collègues, il m'est chaque fois difficil...

Je l'ai dit lors de la discussion générale, je le répète : l'heure est grave pour les territoires d'outre-mer et nous avons examiné ce texte en faisant preuve de responsabilité collective face à la situation sanitaire de nos territoires. La gravité de la situation nécessite, vous l'avez compris, probité, solidarité et unité pour lutter efficac...