Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

14 interventions trouvées.

Heureusement, on peut vivre un avortement et ne pas connaître de conséquences psychologiques, mais cela ne signifie pas qu'il n'y en a pas. Israël Nisand, auteur d'un rapport sur l'IVG paru en 1999, écrivait…

D'accord, nous sommes en 2021, et vous considérez donc que tout ce qui existait avant, c'est-à-dire avant le macronisme, n'a pas de valeur.

C'est une position. Je suppose que vous ne devez pas ressentir beaucoup de plaisir à la lecture de Montaigne, parce que son œuvre est quand même très ancienne !

Je disais qu'Israël Nisand écrivait : « Il n'est pas politiquement correct de dire qu'il peut y avoir des troubles psychiques ou des regrets en aval d'une IVG. C'est un phénomène sur lequel on manque d'études scientifiques mais, sur le terrain, en consultation, on voit bien que cela existe. […] Le négationnisme des troubles qui peuvent survenir...

L'IVG est un sujet délicat, qui, au Parlement, n'a jamais été facile. Il est encore plus difficile d'en parler quand on est un homme, car les femmes y sont plus sensibles. Vous le caricaturez ,

…pour toutes ou à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, cela signifie qu'il existe un grand maelström conservateur de personnes qui sont contre tout. Pourquoi ne respectez-vous pas les opinions des uns et des autres ?

Pourquoi ne frémissez-vous pas en entendant mon collègue préciser qu'un avortement à douze ou à quatorze semaines, ce n'est pas la même chose, parce que l'on est obligé de fracturer un crâne et de couper en morceaux un fœtus ? N'existe-t-il pas une différence ontologique…

…qui mériterait d'être débattue ? La question porte non seulement sur le droit fondamental de la femme, mais aussi sur ce qu'il advient du fœtus. Ce débat n'est pas interdit ! Il n'y a pas lieu d'opposer les bons et les méchants : il n'y a pas, d'une part, des personnes contre l'avortement, et, d'autre part, celles qui y seraient favorables, n...

Mais non ! Si, sur un débat aussi complexe, vous considérez que les gens qui ne sont pas d'accord avec votre position, qui essayent d'appeler l'attention sur les conséquences éthiques, sont de toute façon hostiles aux femmes et à l'IVG, cela signifie que vous passez au rouleau compresseur sur un sujet sensible, et que vous l'instrumentalisez. I...

En huit ans, ce n'est pas la première fois que nous discutons d'un texte relatif à l'IVG. Malheureusement, j'ai à chaque fois l'impression d'être pris au piège, tout d'abord parce que certains instrumentalisent le débat en voulant faire de toute loi sur le sujet une avancée sociétale. D'autre part, lorsque des hommes prennent la parole au cours...

Je maintiens que les hommes ne font pas la loi pour les hommes tandis que les femmes feraient la loi pour les femmes

même si, évidemment, hommes et femmes n'abordent pas une question comme l'IVG avec la même sensibilité. Je reprendrai la comparaison – bien que celle-ci ait été critiquée par ma collègue Firmin Le Bodo – avec le délai de réflexion de quinze jours qui nous est imposé aujourd'hui pour le moindre achat. Je persiste à penser que l'IVG n'étant pas ...

Évidemment, vous considérez qu'à partir du moment où on se voit accorder une liberté, on ne devrait être soumis à une règle. Or il faut imposer des règles. Vous êtes mal à l'aise parce que vous avez inscrit ce sujet au programme d'une niche, …

… ce qui est choquant parce que nous aurions dû disposer de beaucoup plus de temps pour pouvoir en débattre réellement après avoir procédé à toute une série d'auditions préliminaires. Par ailleurs, je ne vois pas du tout en quoi ce délai, selon moi nécessaire, constituerait une infantilisation. Malheureusement, en instrumentalisant cette quest...