Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier

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Le 4 avril dernier, nous avions démontré, chers collègues, que votre proposition de loi était injuste, démagogique et irresponsable. Nous allons vous le démontrer une nouvelle fois. Ajoutons qu'en déposant cette proposition de loi, vous avez manqué de respect aux parlementaires. Je vous rappellerai les propos d'un collègue de votre groupe, le p...

Chers collègues LR, vous savez pertinemment que le texte que vous nous proposez aujourd'hui relève de la loi de finances et qu'il ne peut pas être sérieusement examiné sans étude d'impact ni analyse de ses interactions avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale, en milieu d'année et avec un effet rétroactif. Vous savez pertine...

... puisque vous savez que la procédure place ce type de dispositions dans le projet de loi de finances – PLF. En revanche, vous ne semblez pas avoir compris qu'être un jour « père la rigueur » et un autre pour une augmentation des dépenses publiques de 17 milliards d'euros, être le lundi pour le respect des procédures budgétaires et y être op...

Permettez-moi d'abord de rappeler en toute amitié à M. le rapporteur que la manière dont il a montré du doigt, avec insistance, l'un de ses collègues n'est pas correcte dans l'enceinte de notre hémicycle.

Le groupe La République en marche ne votera pas cet article, pour trois raisons principales. Tout d'abord, cette proposition de loi n'est pas le bon véhicule. Le président Woerth lui-même a dit lundi, dans notre hémicycle, que le premier semestre devait être consacré à l'évaluation et à un travail de fond sur nos politiques publiques ; c'est p...

La présente proposition de loi n'est accompagnée d'aucune étude d'impact, notamment sur les équilibres du PLFSS. Vous savez pertinemment que votre texte est bricolé.

Je ne parle même pas de l'effet rétroactif, qui est tout à fait inapproprié. Deuxième raison de notre opposition à cet article : depuis le début du quinquennat, mes chers collègues, le pouvoir d'achat est notre priorité.

Les résultats sont là : le pouvoir d'achat a augmenté de 1,2 % l'année dernière et il augmentera de 2 % cette année.

Vous pouvez nous parler de ce qui monte et de ce qui baisse, mais c'est le solde qui importe : le résultat de notre politique est une augmentation significative du pouvoir d'achat. Toutes les études montrent que cette évolution profite aux classes moyennes – je sais que c'est difficile à admettre, mais c'est la réalité. Nous n'avons pas copié ...

Toutes ces mesures, notamment l'augmentation de la prime d'activité et la baisse des prélèvements obligatoires, figurent dans notre programme depuis le début. Nous voulons que le travail paie !

Nous ne faisons qu'exécuter, peut-être à marche forcée, notre programme. Troisième raison : contrairement à ce que vous voulez nous faire croire, nous n'oublions pas les retraités. Ces derniers bénéficieront cette année d'une augmentation des pensions de 0,3 %.

À partir de l'année prochaine, toutes les pensions inférieures à 2 000 euros par mois se verront appliquer une réindexation. En outre, le Président de la République s'est engagé à ce que tout salarié ayant effectué une carrière complète touche une retraite minimale de 1 000 euros. Non, nous n'avons pas oublié les retraités.

Chers collègues du groupe Les Républicains, permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire. Il n'y a pas si longtemps, en 2012, lorsque vous étiez encore au pouvoir, vous avez gelé les prestations familiales et désindexé les aides au logement. Maintenant, vous jouez les vierges effarouchées...

Aujourd'hui, comme vous le savez, le taux d'inflation est extrêmement faible. Cette proposition de loi comporte un péché mignon : elle prévoit l'indexation de tout. Vous voulez indexer les aides au logement, les allocations familiales, les retraites… Or l'indexation est évidemment une source de d'inflation et d'augmentation significative des d...

Vous prétendez vouloir lutter contre la hausse des dépenses publiques, mais vous êtes favorables à une indexation qui, par définition, aligne l'évolution des dépenses publiques sur l'inflation, alors même que le Gouvernement doit faire face à d'autres priorités et réaliser un certain nombre d'investissements. Avec une telle disposition, le défi...

En matière de logement, puisque c'est de ce sujet que traite l'article 2, nous préférons nous attaquer aux racines du mal. C'est tout l'esprit de la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique – la loi ÉLAN – , dont je vous rappelle rapidement les grands axes : construire plus, mieux et moins cher, améliorer le cadre de ...

Chacun sait que ce sont les salariés, ceux qui travaillent, qui payent les pensions des retraités. Notre propos n'est absolument pas de les opposer mais simplement de reconnaître ce fait. Aujourd'hui, et ce fait est lui aussi indéniable, les retraités ont un niveau de vie supérieur à celui des actifs ; c'est une exception en Europe et en Occide...

De plus, leurs frais sont souvent inférieurs à ceux des salariés parce que souvent les retraités possèdent leur logement. Il s'agit là d'un sujet de justice : nous devons faire en sorte que le travail paye et que les retraités qui en ont aujourd'hui les moyens y contribuent.

Je rappelle aussi que nous avons décidé que l'ensemble des retraites inférieures à 2 000 euros seront indexées sur l'inflation à partir de 2020 et qu'il y aura une retraite minimale de 1 000 euros pour tous les retraités ayant travaillé toute leur vie.

Chers collègues, cessez de proférer des contrevérités ! Vous voulez nous faire croire que cette proposition de loi, qui accroît de 17 milliards d'euros la dépense publique, est un texte visant à réduire celle-ci : il faut le faire !