Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier

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J'espère que le président Vigier ne m'en voudra pas de rebondir sur son rappel au règlement, et non pas de réagir à l'amendement qu'il vient de défendre. Je souhaite tout d'abord remercier sincèrement les députés des groupes d'opposition qui sont présents cet après-midi.

Comme vous le savez, nous sommes attachés au débat et regrettons depuis le début la position des oppositions : lors des discussions sur projet de loi ordinaire, ils se sont placés dans une attitude d'obstruction que personne ne peut contester ; aujourd'hui, ils pratiquent la politique de la chaise vide. Dans les deux cas, on aboutit à un débat ...

Je ne peux pas laisser passer cela. Monsieur Mélenchon, nous ne sommes pas dans une arène et votre volonté de « donner le dernier coup », …

On le sait, vous incitez à la violence tant à l'intérieur qu'en-dehors de notre hémicycle, mais cela ne me paraît pas opportun.

Revenons sur le fond de l'article 2. Pourquoi n'obtenez-vous pas de réponses à vos questions ? Parce que vous retombez dans le travers que nous avons constaté ces dernières semaines : vous ne parlez pas de l'article. Celui-ci prévoit d'intégrer les régimes de type AGIRC-ARRCO dans le régime universel, c'est-à-dire des régimes par répartition à ...

Encore un mot. Monsieur Bernalicis, vous vous plaignez d'un manque de visibilité, mais franchement, qui voit clair dans le système actuel ? Sortez de chez vous ! Il n'est pas un salarié de 40 ans capable de dire quand il partira à la retraite : les règles du système actuel sont modifiées tous les cinq ou dix ans, l'AGIRC et l'ARRCO vont changer...

Nous sommes très fiers d'inscrire l'équilibre financier de notre régime universel de retraite dans cet article 1er : cela nous paraît extrêmement important.

Je voudrais dire à nos camarades de La France insoumise, qui nous disent que le PIB n'est pas le bon indicateur, que j'ai lu et relu leur programme : il est fondé sur le PIB, et même sur l'augmentation de 14 % à 16 % de la part des retraites dans le PIB ! Ce que vous ne dites pas assez, et que les Français n'ont pas encore compris, c'est que vo...

Voilà ce que vous proposez ! Et vous augmentez, par la même occasion, les charges des entreprises. Avec tout ça, vous prétendez créer des emplois, et ainsi financer le régime de retraite ! Tout le monde sait que c'est contradictoire, que c'est absolument impossible.

On ne peut pas augmenter les charges des entreprises et créer des emplois. Ça n'existe nulle part ! Ce que vous proposez, c'est un déficit massif, et une banqueroute du système de retraite actuel.

Nous souhaitons tous que les pouvoirs du Parlement soient renforcés, ses compétences étendues et ses moyens de contrôle accrus. L'article 2 de ce projet de loi le prévoit. Je ne comprendrais pas que les parlementaires ne le votent pas. L'article 2 prévoit d'élargir notre champ de compétences suivant deux axes. Aujourd'hui, alors qu'une part im...

Depuis quarante-cinq ans, notre pays a pris la mauvaise habitude de laisser filer le déficit budgétaire de l'État, laissant ainsi une dette aux générations futures. Nous pensons que ce n'est pas l'exemple à suivre et que le système de retraite doit être équilibré. Plus grave encore, chers collègues : en refusant la règle d'or, vous revenez sur...

Nous voulons précisément l'inverse. Bonne nouvelle : c'est nous qui, chaque année, voterons les règles qui permettront de maintenir l'équilibre dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

À entendre certains, on a l'impression que le Parlement va travailler jour et nuit pendant deux, trois, quatre ou cinq semaines puis que tout sera fini, qu'il ne se passera plus rien pendant quarante ans ; bref, nous nous apprêterions à signer un chèque en blanc pour les prochaines décennies. Or c'est exactement le contraire : le projet de loi...

Le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants, émanant des professions libérales, pourra lui aussi peser ! Et un comité d'expertise indépendant sera créé ! Nous ne donnons pas de chèque en blanc – d'autant que les majorités changeront à l'avenir, car nous sommes en démocratie. Au contraire, avec cette loi, nous posons les f...

Nous ne souhaitons évidemment stigmatiser personne, bien au contraire. On peut parfaitement comprendre qu'il y a un siècle voire un peu plus, il y ait eu de bonnes raisons d'instituer chacun de ces régimes spécifiques. Je sais aussi qu'un certain nombre de ces collaborateurs, dont les compétences sont incontestables, souffrent de l'image qui es...

Ce ne sont pas toujours des ouvriers. Ils peuvent aussi être experts, ingénieurs, comédiens. Ils souffrent de l'image, parfois fantasmée, que ces régimes leur valent parfois. L'intégration dans le régime universel permettra de couper court à tous ces fantasmes. C'est le premier bénéfice. Deuxième bénéfice, nous avons prévu, de façon extrêmemen...

Monsieur Lachaud, les primes accordées à nos soldats, à nos officiers, visent à indemniser une prise de risque, un éloignement et des conditions de vie particulièrement difficiles. Elles sont donc méritées !

Je suis désolé, mais entre un soldat qui vit dans une caserne en France et un soldat qui prend des risques toute sa vie parce qu'il est en OPEX, je trouve normal que le second ait droit à une pension plus importante.

Je salue la volonté de nos collègues communistes de sauvegarder le régime de retraite des cultes : c'est assez drôle, mais je salue leur ouverture d'esprit et leur cohérence.