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Mobilités


Les interventions de Jean-Philippe Nilor


Les amendements de Jean-Philippe Nilor pour ce dossier

12 interventions trouvées.

J'ai écouté religieusement le rapporteur et je le crois sincère dans sa manière d'exprimer les choses. Cependant, si on laisse une totale liberté aux territoires de prendre des décisions importantes qui ont un impact sur le quotidien des citoyens, comme celle relative à la gratuité des transports, cela risque de se traduire par une France à géo...

Il peut en revanche m'arriver de voler au secours du bon sens. En l'occurrence, la démonstration a été faite d'un double danger. Premièrement, dans sa rédaction actuelle, le texte subordonne l'implantation de nouvelles habitations et de nouvelles constructions à l'existence préalable de lignes de transport, ce qui revient à condamner tous les ...

Monsieur le secrétaire d'État, je sais que vous n'avez pas une grande expérience. Mais lorsque Les Républicains et le groupe de la Gauche démocrate et républicaine sont d'accord sur un amendement, c'est généralement que celui-ci a un sens et un intérêt !

Alors qu'un nombre important d'habitants et de salariés d'Île-de-France galèrent au quotidien dans des transports en commun d'un autre temps, le Charles-de-Gaulle Express apparaît pour ce qu'il est : un projet scandaleux de train pour riches, réservés à des hommes d'affaires, à une clientèle de choix dont même les salariés de Roissy seront excl...

Ce train viendra narguer les habitants de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis, qui le regarderont passer pendant qu'ils resteront à quai. Il traversera la banlieue sans s'arrêter, toutes portes fermées, telle une diligence sillonnant le Far West parmi les hommes et les femmes qui se lèvent tôt, travaillent dur et subissent aujourd'hui les re...

Je commencerai par une question de principe. Tout parlementaire a le droit de présenter un amendement. Dire que celui-ci n'est pas dans le périmètre du projet de loi, c'est, en l'occurrence, faire une erreur : que vous le vouliez ou non, votre texte aura un impact sur les conditions de circulation, notamment, du RER B. Vous parlez de caricatur...

Parce que notre législation fiscale doit répondre à l'urgence environnementale et climatique, cet amendement tend à favoriser les modes de transport vertueux, comme le train, au détriment de l'avion pour les vols intérieurs. Selon une étude de l'ADEME, l'empreinte carbone d'un trajet de 500 kilomètres aller-retour en avion se situe entre 145 e...

Pardonnez-moi, madame la ministre, mais votre intervention était truffée d'éléments erronés. Ainsi, les compagnies aériennes n'ont pas fui le Royaume-Uni, où les taxes sont pourtant beaucoup plus importantes.

Or le Royaume-Uni n'est pas très loin de nous. D'autre part, tout est affaire de volonté politique. Décemment, comment pouvez-vous ignorer, dans une loi d'orientation sur les mobilités, l'empreinte carbone du trafic aérien ?

Lorsqu'il n'y a pas de transfert modal possible – c'est le cas pour les outre-mer – , le voyageur n'a évidemment pas le choix. Mais, le plus souvent, il dispose d'une marge de manoeuvre. C'est alors que la volonté politique doit s'exprimer. Au reste, j'ai été surpris de vous entendre vous référer aux outre-mer. Visiblement, on ne se souvient d...

Pour une fois que vous évoquez les outre-mer, la mention est mal venue. Ce n'est pas ainsi que vous justifierez l'injustifiable : le silence, l'oubli, la surdité et la cécité dont vous faites preuve à notre égard. Nous ne sommes pas d'accord pour servir d'excuse à votre inaction.

À l'heure où la jeunesse du monde entier se dresse pour le climat, à l'heure où la protection de l'environnement est sanctuarisée par tous, à l'heure où ce projet de loi lui-même se propose de développer, de doper la mobilité et les déplacements propres, on a le sentiment, à vous écouter, que l'État fait marche arrière lorsqu'il s'agit de mettr...