Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier

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Le présent débat tel qu'il est posé nous interroge profondément, tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme d'abord, tout le monde se pose la même question : pourquoi la France a-t-elle accepté de prendre la présidence du Conseil de l'Union européenne dans un semestre d'élections nationales ?

En 2006, l'Allemagne avait échangé sa présidence du Conseil de l'Union européenne avec la Finlande afin d'éviter la concurrence entre les élections et la présidence. L'arrogance macronienne démontre une fois de plus que Jupiter veut rester au-dessus des règles. Ce mélange des genres interroge d'ailleurs quant à l'équité de l'élection présidenti...

Depuis 2009, la présidence du Conseil n'a qu'un rôle symbolique, et l'annonce en grande pompe, jeudi dernier, du programme français n'est qu'un enfumage destiné à lancer une campagne présidentielle sur le thème européen. À ce sujet d'ailleurs, toutes les présidences s'organisent d'habitude entre trois pays pour coordonner les efforts sur dix-hu...