Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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L'empereur Caligula, dit-on, voulut imposer son cheval comme consul : il testait ainsi la résistance du Sénat romain. Emmanuel Macron veut imposer le passe sanitaire : il teste ainsi l'attachement des Français à leurs libertés. Le passe n'aura aucun effet bénéfique sur la santé de la population ; au contraire, on doit craindre qu'il puisse la m...

Vous ne voulez pas savoir que les personnes vaccinées – dont je suis, dont nous sommes tous – peuvent encore non seulement être contaminées, mais diffuser le virus. Vous rendez les tests payants et donc rares, contrairement, là encore, aux recommandations de l'OMS.

En pleine crise collective, la gestion de l'épidémie dans le secret des conseils de défense sanitaire revient à laisser gouverner le pays par une seule personne, le Président de la République, dont il faut ensuite revoir la moitié des décisions parce qu'elles sont ingérables. À présent, vous vous engagez dans une pente plus hasardeuse encore : ...

Relisez donc Hannah Arendt, pour voir où mènent inéluctablement ces effractions du politique dans l'intime ! Vous les menacez de 9 000 euros d'amende et de la fermeture administrative de l'établissement. Un salarié vient travailler sans passe : voilà son salaire suspendu. S'il est en CDD ou en contrat de mission, il peut être licencié sur-le-c...

En revanche, par une ostentation de classe assumée, vous n'imposez pas la présentation du passe à l'entrée des conseils d'administration ou des assemblées d'actionnaires !

Une personne fait l'objet d'un test de dépistage positif : elle se retrouve vouée à l'isolement forcé, avec visite possible de la police. La BAC, la brigade anticriminalité, à domicile ! Pourquoi pas les BRAV-M, les brigades de répression de l'action violente motorisées ? Un soignant n'est pas vacciné : suspendu ! Il devra apprendre à vivre san...

Pour vous, on se contamine dans les TGV, mais non dans les RER ; dans les restaurants, mais non dans les écoles. Les soignants, les pompiers, les serveurs, les cinéphiles, les théâtreux peuvent transmettre le virus, mais pas les policiers !

Vous obligez les malades à s'isoler chez eux, mais qu'importe s'ils habitent un logement surpeuplé – vous n'iriez pas réquisitionner les milliers de chambres d'hôtel disponibles. Et puis voici les vaccinations contrôlées par des non-vaccinés, vérifiées d'un arrêt du train à l'autre, et combien d'autres trouvailles du même ordre ! Il semble qu'e...

Le passe sanitaire, c'est le passe autoritaire. Le passe sanitaire, c'est la discrimination sociale assumée, comme le révèle la carte des vaccinations. La liberté est notre bien : vous n'avez aucun droit sur elle ! Bien sûr, toute liberté a des bornes ,

Nous ne sommes pas un peuple de patients ni de délinquants potentiels, nous sommes un peuple de citoyens. Or, pendant que vous imposez ces absurdités, vous ne prévoyez rien pour organiser le roulement des travailleurs, pour installer partout des purificateurs d'air ,

pour renforcer les moyens de l'hôpital public et y faire revenir les 180 000 personnes qui en sont parties. Rien pour la rentrée de 12 millions d'élèves et de leurs enseignants : qu'adviendra-t-il des millions d'enfants non vaccinés à l'heure de la piscine, du cours de musique, des activités extrascolaires ?

Enfin, vous continuez à vous opposer à la libre production des vaccins, alors que seulement 2 % des Africains en ont bénéficié.

Nous avons bien senti le délire du moment lorsqu'en première lecture, à cinq heures du matin, vous avez fait remettre un article aux voix à seule fin d'annuler l'adoption d'un amendement présenté par Caroline Fiat et qui supprimait l'obligation de présenter le passe sanitaire pour pouvoir tenir la main d'un parent mourant.

Malheureux ! Au secours, Antigone, reviens ! Car vous connaissez l'histoire de la fille d'Œdipe : Sophocle l'a portée au théâtre cinq siècles avant notre ère. Contre la loi édictée par son oncle, qui détient le pouvoir, elle décide au péril de sa vie d'enterrer son frère, condamné pour sa rébellion à rester sans sépulture.

Voici sa leçon universelle, intemporelle : le respect du droit de chacun constitue notre premier devoir. Depuis, cette tragédie a inspiré dix pièces, autant de films depuis 1961, onze opéras depuis 1762, soit plus de trente œuvres majeures en vingt-quatre siècles : vous aviez les moyens de savoir à quoi vous en tenir concernant le fait que dans...

On n'attend pas la validation des contrôles, des paperasses, de la bureaucratie que vous installez jusqu'aux portes de la mort !

Dans ce cas, une fois de plus, ce sera un honneur de désobéir et d'être insoumis ! Ici, nous n'avons qu'un devoir : dire si, oui ou non, ce texte permet d'affronter correctement la pandémie.

Je souscris tout à fait au présent amendement qui souligne une aberration. Il ne faut pas trop en vouloir au ministre : la décision prise étant aberrante, il ne peut pas en être autrement pour ses déclinaisons. Tout sera invraisemblable. Si nous sommes dans un TGV pour moins de dix minutes, nous n'avons pas besoin de passe sanitaire, c'est simp...

J'ajoute que nous devrions étudier la possibilité de fournir au virus un marquage qui lui permette d'être exempté de contrôle lorsqu'il monte dans un RER ; en revanche, lorsque le RER se transforme en TER, comme cela arrive dans la direction du Loiret ou dans celle de l'aéroport d'Orly et de Rungis, le passe Navigo, qui indique normalement entr...

Il faudra donc contrôler tout le monde ! Enfin, ça ne tient pas debout ! Vous venez vous-même de nous dire que l'application de la mesure dépendrait de la distance parcourue, parce que vous êtes un être rationnel ; vous voyez donc bien que sinon, contrôler n'a pas de sens. Mais ce que vous nous proposez, ce n'est pas la société du contrôle per...