Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Présidente, ministres, collègues, les interventions des groupes dans ce débat sur la dette s'achèveront comme elles ont commencé, puisque vous entendrez par ma voix le même raisonnement et les mêmes mots d'ordre que ceux présentés par M. Fabien Roussel tout à l'heure. Lui et moi, sa formation politique et la mienne, sommes d'accord, au mot près...

Cette embrouille n'est que la première de nombreuses autres. On dit par exemple que les générations suivantes paieront. Mais vous voulez rire, ce n'est pas vrai : personne ne paie jamais la dette, elle est d'ores et déjà perpétuelle, comme l'a d'ailleurs expliqué à l'occasion fort brillamment M. Le Maire. On emprunte pour rembourser, donc on ne...

… après qu'on nous a fait peur comme jamais avec la puissance des agences de notation, qui jugeaient la France fort mal. Les taux sont négatifs : on gagne donc de l'argent en s'endettant. C'est le monde à l'envers. Ce sont pourtant des réalités qui devraient permette de faire baisser la peur.

La dette dans toutes les familles, si vous voulez faire cette comparaison, se rapporte aux actifs. Les actifs de la France représentent plus de 14 000 milliards d'euros, pour une dette de 2 600 milliards, ce qui veut dire que nous sommes loin d'avoir gagé nos actifs. Nous devons 2 600 milliards, mais l'État, à lui seul, possède 3 495 milliards ...

Autrement dit, nous ne payons pas le fonctionnement avec la dette. Pourquoi n'ai-je pas comptabilisé le service de l'investissement ? Parce – plusieurs d'entre vous se sont déjà exprimés sur la question – il y a dette et dette. Certaines dettes sont des économies, il faut le rappeler. Certaines dettes sont de la dépense en moins, parce que chaq...

Trois raisons l'expliquent. La première : l'État intervient quand le privé s'écroule. La deuxième : l'État ne fixe plus les taux d'intérêt, nous avons payé royalement la politique géniale de M. Trichet qui a fait le choix de nous accrocher aux taux allemands au moment où les Allemands de l'Ouest prétendaient que le mark de l'Est valait le leur....

Année après année nous avons dû payer pour cette trouvaille, puisque, comme vous le savez, personne ne rembourse. La troisième cause, c'est la baisse des recettes fiscales : 52 milliards – par an ! – de cadeaux fiscaux par M. Chirac, 23 milliards de cadeaux fiscaux par M. Sarkozy, 20 milliards par M. Hollande, et 43 milliards d'euros par M. Ma...