Les amendements de Jean François Mbaye pour ce dossier

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… force est de constater que nous dévions de notre objectif. Un grand nombre d'amendements ont été déposés sur le projet de loi, dès les travaux de la commission spéciale. Leurs auteurs doivent faire aujourd'hui leur examen de conscience et prendre leurs responsabilités. À titre personnel, je souhaite débattre du fond. Nous vous avons beaucoup...

De nombreux députés qui siègent aujourd'hui à l'Assemblée, de droite comme de gauche, ont largement contribué à cette évolution. Si nos collègues de La France insoumise agitent le chiffon rouge de l'article 49, alinéa 3, c'est peut-être tout simplement parce qu'ils en ont peur ! Ce n'est en tout cas pas nous qui en parlons, car nous souhaitons...

Il faut se rendre à l'évidence. Si le 49. 3 vous fait peur, dites-le. Pour notre part, nous souhaitons avancer dans l'examen du texte.

Nous avons engagé hier cet intéressant débat sur la pénibilité et l'exposition à certains facteurs de risque. Le questionnement légitime de notre collègue Marc Le Fur a provoqué un échange intéressant avec les rapporteurs et le ministre. Je note, monsieur Le Fur, que vous jugez que les réponses du ministre ont été satisfaisantes.

Le fait qu'elles soient satisfaisantes est déjà un progrès ! Ce serait encore plus satisfaisant si nous parvenions à examiner l'article 26 et les articles 32 et 33.

Pour ma part, je voudrais compléter l'excellente réponse du ministre et les propos du rapporteur général. Vous avez cité un exemple parfait : celui des salariés de l'agroalimentaire qui travaillent dans la chaîne du froid. En général, ces personnes commencent à travailler très tôt. Le rapporteur général a indiqué tout à l'heure que le disposit...

Le groupe majoritaire accorde aussi beaucoup d'importance à la pénibilité. Tout à l'heure, notre collègue Jumel a donné un exemple tiré de sa circonscription. Je pourrais moi aussi en partager. D'ailleurs, il y a, pas loin de la circonscription de son collègue du groupe GDR, M. Peu, un aéroport, et on pourrait parler du travail de nuit des agen...

Rappel au règlement ! M. Jumel a traité M. Cazeneuve de chien de garde. Je ne l'accepte pas ! Il y en a marre des insultes !

Mon intervention se fonde sur l'article 70, alinéa 5. Monsieur le président, j'en appelle solennellement à votre autorité. Hier soir, Anne Genetet présidait la séance…

Annie Genevard, pardon. Elle nous a tous invités à faire preuve de respect, d'écoute, bref de bienveillance. Tout comme j'ai condamné les propos ahurissants de notre collègue Meyer Habib, en particulier sa petite phrase sur les « petites connes », je n'accepte pas, je n'accepterai plus – je vous le dis, monsieur Jumel – que l'un d'entre nous pu...

Soit nous travaillons dans le respect mutuel et avec bienveillance, soit nous sommes à la foire et je n'accepterai pas de siéger dans ces conditions. Ces mots : « chien de garde », « bécassine », « petites connes » etc. n'ont pas leur place dans l'hémicycle où siègent des gens responsables, des pères et des mères de famille,

qui sont aussi responsables et aussi respectables que vous. Alors, les chiens de garde, allez les chercher ailleurs, peut-être chez vous, mais pas sur ces bancs !

Je vous remercie, madame la présidente, d'avoir instauré ce climat apaisé. Notre collègue de La France insoumise nous invite à débattre, et je l'en remercie. Alors, débattons, venons-en au fond ! Faisons preuve de courage, ce qui implique d'admettre l'idéal et d'entendre ce qu'est le réel. À coup d'amendements, article après article, alinéa a...

Pourtant, ayez le courage de vous poser certaines questions. Où est l'injustice, où est la régression sociale quand, dans ce projet de loi, comme la majorité l'affirme et l'écrit…

Où est l'injustice, où est la régression sociale, alors que la pension minimale de retraite s'établira à 85 % du SMIC pour une carrière complète ?

Où est l'injustice, où est la régression sociale quand la majorité décide d'abaisser l'âge de la décote pour éviter de pénaliser encore plus les salariés à temps partiel, notamment les femmes, obligés d'attendre l'âge de 67 ans pour prendre leur retraite ?

Je vous le dis : l'injustice se trouve dans le système actuel – système que vous avez contribué à mettre en place. C'est vous qui avez notamment fait passer la durée de cotisation à quarante-trois annuités !

C'est vous qui l'avez fait ! Où est l'injustice, où est la régression sociale quand, en matière de droits familiaux…