À la place, toujours moins de postes sont offerts aux concours du professorat d'EPS et le nombre d'heures de formation à l'EPS dans les écoles préparant aux métiers du professorat ne cesse de se réduire.
Que retiendra-t-on de cette période de crise sanitaire ? Que le sport n'est pas une activité essentielle, prioritaire, que le monde sportif se sent délaissé, déconsidéré. À bientôt trois ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il y a urgence à sauver le sport français.
Après un an à l'arrêt, les salles de sport et de loisirs sont exsangues, malgré les aides financières. Plusieurs centaines d'entre elles ont fermé leurs portes et la moitié envisage une procédure de sauvegarde ou de liquidation dans les prochains mois. Malgré les aides de droit commun, le chômage partiel, le fonds de compensation pour la perte de billetterie et les plans garantis par l'État, l'équilibre économique et financier de nombreux clubs professionnels est également en jeu, en particulier dans les disciplines comme le handball, le volley-ball ou le basket-ball. J'ajoute que 90 % des associations sportives ne sont pas employeuses, donc non éligibles au fonds de solidarité gouvernemental.