Intervention de Cécile Rilhac

Séance en hémicycle du mardi 2 mars 2021 à 9h00
Questions orales sans débat — Mobilités dans le val-d'oise

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Mme la ministre de la transition écologique a annoncé il y a quelques jours l'abandon du projet de terminal T4 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Cette décision logique, que je salue, est la preuve de l'attention soutenue que vous portez aux nuisances sonores et environnementales. Vous le savez, monsieur le ministre délégué chargé des transports, en Île-de-France l'urbanisation massive entamée à partir des années 1970 a eu pour conséquence de placer des zones d'habitation à proximité d'infrastructures aéroportuaires, ferroviaires ou autoroutières, confrontant certains riverains à d'importantes nuisances sonores.

Je me fais ainsi le relais des revendications des riverains de l'autoroute A115 habitant la commune du Plessis-Bouchard, dans ma circonscription du Val-d'Oise. Axe majeur du département, cette autoroute est quotidiennement empruntée par plus de 72 000 véhicules. Au Plessis-Bouchard, les riverains d'un tronçon de l'A115 ne bénéficient plus d'aucune protection sonore à la suite de l'affaissement progressif de la butte de terre qui séparait leurs lotissements de cette voie rapide. Depuis 2014, ces riverains constitués en un collectif, Le PlesSilence, mènent des actions afin que des solutions soient mises en oeuvre contre les nuisances sonores. J'ai rencontré à plusieurs reprises les membres de ce collectif, j'ai sollicité les autorités départementales et régionales compétentes – je remercie d'ailleurs le sous-préfet d'Argenteuil pour sa mobilisation constante sur ce sujet – , mais tout cela ne suffit pas.

Vous l'aurez compris, je soutiens activement les revendications de ce collectif du Val-d'Oise. Si des mesures ont déjà été appliquées, telles que l'abaissement de la vitesse et la pose d'un revêtement phonique, la seule solution pérenne semble l'aménagement d'un mur antibruit comme il en existe le long de cet axe dans les villes voisines. Soucieux de préserver l'environnement, Le PlesSilence défend un projet original et innovant qui consisterait à mettre en place un mur végétal à base de bambou sur le modèle d'expérimentations menées aux Pays-Bas. Cette installation serait plus écologique et moins onéreuse qu'un mur traditionnel, tout en répondant à la préoccupation de tranquillité publique qui doit retenir notre attention.

Monsieur le ministre délégué, je sais votre détermination et celle du Gouvernement à soutenir les projets allant dans le sens d'un plus grand respect de l'environnement. Dès lors, quelles dispositions vous semblent envisageables pour soutenir cette initiative écologique et citoyenne ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.