J'aurais apprécié que la volonté d'aller de l'avant de Mme Auconie rencontre un accueil favorable. On lui répond qu'il s'agit d'une communication institutionnelle et donc que le financement privé n'a pas lieu d'intervenir. Or, ce ne serait pas la première fois que des acteurs privés financent des outils publics. A fortiori, cette communication institutionnelle est rendue nécessaire par la carence du privé, car c'est bien le métier des assureurs que de liquider ce qu'ils doivent aux bénéficiaires. Votre argumentation n'est donc pas recevable, et en tout état de cause ne me convainc pas.
Toute la philosophie de votre proposition de loi repose sur de l'information massifiée, sur de la communication – d'où notre amertume, car nous aurions préféré qu'elle aille plus avant. En l'occurrence, nous vous proposons de monter d'un cran, sans bourse délier pour le secteur public puisque ce serait à la charge des financiers et des assureurs. Ce n'est pas grand-chose, et cela ne bouleverse ni la philosophie, ni l'économie de votre texte ! La plateforme Ciclade est méconnue ; que les assureurs mettent au pot pour la faire connaître me paraît constituer une bonne disposition parce que ce sont eux qui doivent reverser les droits. Cet amendement mérite d'être adopté.