Intervention de Thierry Benoit

Séance en hémicycle du lundi 18 mai 2020 à 16h00
Questions sur le thème : quelles réponses pendant et après la crise du covid-19 pour améliorer la sécurité sanitaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Je tiens tout d'abord à vous remercier, madame la secrétaire d'État, de votre réponse précise à ma première question. Ma seconde question a trait à l'organisation de la santé en France, sujet qui vient d'être évoqué par plusieurs collègues et qui revient régulièrement depuis plusieurs années – je le sais pour siéger à l'Assemblée depuis plus de dix ans.

Ministère chargé de la santé, Santé publique France, Haute Autorité de santé, agences régionales de santé, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, Épidémiologie-France, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, conseils, autorités, commissions, conférences et instituts divers, nous avons tout inventé ! Et bientôt s'y adjoindront un haut commissariat à la lutte contre les épidémies et une agence nationale de sécurité et de logistique médicale…

Loin de moi l'intention de dénigrer les femmes et les hommes qui travaillent dans ces organismes et ces structures ! Toutefois, les soignants nous disent depuis de nombreuses années qu'ils veulent concentrer leur action sur leur coeur de métier : être au chevet du malade et le soigner. Toutes ces instances, que nous avons créées au fil des ans, ont tendance à alourdir le processus décisionnel et à imposer nombre de protocoles, de démarches administratives et de procédures qui finissent par éloigner le personnel soignant – médecins, infirmiers et aides-soignants – du patient.

En février dernier, j'avais appelé l'attention de la ministre des solidarités et de la santé, Mme Buzyn, sur la nécessité de rendre du temps aux soignants pour qu'ils soient davantage présents au chevet du malade. Le 19 décembre précédent, le professeur Olivier Claris avait été chargé d'identifier de nouveaux moyens pour simplifier les procédures. Quelles mesures concrètes le Gouvernement envisage-t-il de prendre pour traiter le problème ? À quel moment – il convient de le faire assez rapidement – formulera-t-il des propositions à ce sujet ?

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