Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du jeudi 7 mai 2020 à 15h00
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je le dis ici clairement, et avec force : quel message faisons-nous ainsi passer à ceux qui, il y a quelques années, étaient en guerre ? Notre guerre à nous est différente.

Deuxièmement, après avoir écouté nos collègues Stéphane Peu et André Chassaigne avec beaucoup d'attention, je ne suis pas persuadé qu'une motion de rejet préalable permette d'avancer. Nous préférons voir, tout à l'heure, comme nous l'avons fait savoir hier soir en commission par la voix de Paul Molac, si vous êtes prêts ou non à nous entendre sur deux sujets en particulier. Le premier est le rôle du Parlement dans le contrôle de l'état d'urgence. Je me souviens de la déclaration d'un ministre de l'économie devenu Président de la République qui, au moment du vote de l'état d'urgence en février 2016, avait dit des choses très fortes que je rappellerai le moment venu. Le second est celui de la responsabilité des élus : nous faisons partie de ceux qui assumons les responsabilités que l'on nous confie et le groupe Libertés et territoires ne veut pas de quelque amnistie que ce soit. Nous sommes là, en première ligne, car les élus locaux sont en première ligne.

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