Intervention de Lise Magnier

Séance en hémicycle du mercredi 15 mai 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Virus de la peste porcine africaine

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, ma question porte sur les risques de propagation de la peste porcine africaine. Cette maladie touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers ; ses incursions en dehors de l'Afrique remontent aux années 1960, en lien avec le développement du commerce international.

Le développement de la peste porcine africaine dans notre territoire aurait des répercussions catastrophiques : rappelons que la filière porcine française, c'est 100 000 professionnels, 14 000 élevages, et 40 000 emplois.

La France est menacée par ce virus : nous savons que 725 sangliers infectés ont été recensés au 10 avril dernier en Belgique, tout près de nos frontières. Cela nous laisse craindre une probable propagation sur le sol français. Je salue les mesures déjà prises, qui permettent de préserver aujourd'hui tant nos campagnes que nos élevages.

Pour autant, le risque persiste, et la coordination et la coopération entre les pays européens sont tout à fait nécessaires pour gérer ce type de crise sanitaire. Une zone blanche a été instaurée dans les Ardennes et la Meuse, pour une vigilance accrue, mais l'on peut regretter le manque de coordination des consignes entre la France et la Belgique, qui permettrait d'éradiquer l'ensemble des populations touchées ou à risque. Par ailleurs, le Luxembourg semble aujourd'hui absent de dispositifs destinés à lutter contre ce virus et donc à éviter tout risque de propagation, alors même qu'il pourrait être tout autant concerné que nous.

Monsieur le ministre, où en sont les procédures d'éradication des populations à risque ? Où en est la propagation de la maladie ? Pouvez-vous nous assurer que la coordination avec nos amis belges et luxembourgeois sur les mesures de biosécurité est bonne ?

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