Intervention de Pieyre-Alexandre Anglade

Séance en hémicycle du lundi 13 mai 2019 à 16h00
Représentants au parlement européen élus aux élections de 2019 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

Voilà maintenant de nombreux mois que les vingt-sept États membres de l'Union européenne sont contraints de composer avec les incertitudes qui minent la politique intérieure britannique et retardent l'entrée en vigueur effective du Brexit. Face à ces incertitudes, le cap suivi par notre majorité a toujours été très clair : le Brexit est un choix souverain qu'il faut respecter, mais ne saurait se faire aux dépens de nos propres intérêts.

Cette ligne, c'est celle que nous avons tenue en janvier dernier, lors de l'examen du projet de loi habilitant le Gouvernement à prendre par ordonnances les mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. L'idée était alors la suivante : préparer sereinement le Brexit, quelle qu'en soit l'issue, et aboutir à la situation la plus favorable possible pour nos concitoyens.

La logique est ici similaire : le seul objet du texte en discussion est d'aboutir à la situation la plus favorable possible pour celles et ceux qui seront élus lors des élections du 26 mai prochain.

Je ne reviendrai pas sur la redistribution des sièges britanniques au Parlement européen occasionnée par le Brexit, ni sur les effets bénéfiques de cette redistribution pour la France, dont le nombre de parlementaires européens ne représentait jusqu'à présent pas l'évolution démographique récente.

Les cinq sièges que nous avons obtenus après négociation au Conseil en juin 2018, nous devions les sécuriser, mieux définir leur existence juridique le temps que le Brexit devienne effectif, et préciser les modalités d'entrée en fonction des candidats concernés. Grâce au travail de notre gouvernement et à celui de notre rapporteure, que je souhaite évidemment saluer, c'est chose faite ; il faut s'en féliciter. Si aucun projet de loi ne saurait préciser la date de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, nous avons au moins obtenu la possibilité d'apporter plus de certitude et de sérénité à celles et ceux qui nous représenteront au Parlement européen lors de la prochaine législature.

Je m'étonne donc du ton que certains d'entre nous ont pu adopter cet après-midi ou lors de nos précédents débats sur le sujet...

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