Intervention de Jean-Yves le Drian

Séance en hémicycle du mardi 26 mars 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Crise syrienne

Jean-Yves le Drian, ministre de l'Europe et des affaires étrangères :

… et leur engagement, surtout dans les zones à partir desquelles les assassins qui ont sévi sur notre sol sont venus, mérite non seulement le respect mais, pour la suite, nous oblige.

Ce n'est pas parce que le califat territorial est éradiqué que la menace de Daech a disparu. Des risques demeurent dans la clandestinité, ce qui conduit la France à avoir trois exigences.

Tout d'abord, il s'agit de poursuivre l'action militaire avec les membres de la coalition pour assurer la sécurité dans le nord-est de la Syrie, ce dont nous nous occupons en particulier avec nos partenaires américains.

Ensuite, il faudra trouver une solution politique, car, comme vous l'avez dit, des zones conflictuelles majeures demeurent, y compris des zones de guerre civile interne à la Syrie, à Idlib. Pour cela, la résolution 2254 des Nations unies doit s'appliquer. Il importe que l'ensemble des acteurs puisse le faire.

Enfin, il est indispensable de mener une action humanitaire immédiate face à l'afflux des réfugiés, singulièrement, dans la zone du Nord-Est, mais aussi dans les pays voisins. À cet égard, la France remplira tous ses engagements.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.