Soit l'amendement est mal rédigé, soit il a été mal compris. Il vise non à garantir aux touristes des médecins en nombre suffisant, mais à traiter un problème auquel j'ai moi-même été confrontée, qui se pose quand les touristes sont partis. Dans nos vallées, l'indicateur APL prenait en compte les médecins saisonniers. Il m'a fallu alerter Mme la ministre et lui demander qu'on modifie les critères pour que certaines zones, comme la vallée de la Maurienne, soient reconnues comme sous-denses et puissent bénéficier des dispositifs d'incitation.
Actuellement, la population permanente d'un territoire en zone touristique, comme les vallées, est pénalisée : elle ne bénéficie d'aucune aide quand sa démographie médicale diminue, alors même qu'elle vit dans un territoire qui a toutes les caractéristiques d'une zone sous-dense rurale.
C'est pourquoi je propose que, dans les territoires touristiques, l'indicateur APL intègre l'accès réel aux soins de la population permanente.