Intervention de Nathalie Loiseau

Séance en hémicycle du mercredi 1er août 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Arraisonnement d'un bateau de la flottille de la liberté par isra

Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes :

Madame la députée, vous faites référence à ce qui vient de se passer dans la bande de Gaza. S'il est vrai qu'il y a rarement de bonnes nouvelles en provenance de Gaza, la situation est récemment devenue particulièrement préoccupante.

Il y a deux éléments dans votre intervention : le premier porte sur la situation d'un bateau et de l'une de nos compatriotes, le second concerne la situation générale à Gaza. Ce n'est pas la première fois qu'une flottille se rend en direction de Gaza pour protester contre le blocus et apporter de l'aide humanitaire ; ce n'est pas la première fois non plus que les bateaux d'une telle flottille sont arraisonnés par la marine israélienne. Dimanche, tous les passagers de l'Al-Awda ont été arrêtés. Parmi eux figure l'une de nos compatriotes, Sarah Katz. C'est naturellement notre première préoccupation : le consulat lui a rendu visite dès hier. Nous vérifions que le droit international lui est appliqué et nous mettons en oeuvre toute la protection consulaire à laquelle elle a droit. Pendant ce temps, la cargaison humanitaire que contenait le bateau est acheminée vers Gaza.

Plus largement, la situation à Gaza est particulièrement préoccupante. Bien sûr, il y a une crise humanitaire, mais sans crise politique, il n'y aurait pas de crise humanitaire. Cette crise politique est due à l'absence de perspective de paix pour les territoires palestiniens.

Notre position est connue et claire mais je la répète encore plus clairement aujourd'hui, puisque vous m'y invitez : nous souhaitons que le blocus de Gaza soit levé, en tenant compte des garanties de sécurité nécessaires pour l'État israélien. Nous souhaitons naturellement que les négociations reprennent et qu'une solution à deux États, vivant côte à côte dans des frontières sûres, dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem comme capitale, puisse prévaloir. Nous y travaillons ; Jean-Yves Le Drian se trouve aujourd'hui en Jordanie, pour travailler notamment sur ce sujet.

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