Intervention de Christophe Castaner

Séance en hémicycle du jeudi 28 juin 2018 à 9h30
Agriculture durable pour l'union européenne — Présentation

Christophe Castaner, secrétaire d'état chargé des relations avec le Parlement :

Nous nous y préparions tous déjà depuis de nombreux mois : la Commission a publié le 2 mai dernier son projet de budget pour la prochaine période de programmation post-2020 et le 1er juin ses projets de règlements de la future politique agricole commune.

Nous entrons donc dans une nouvelle phase de discussion et de travail. Le ministre de l'agriculture a organisé de nombreuses réunions sur le sujet, en veillant à associer l'ensemble des parties prenantes concernées par cette politique, comme, par exemple, le 19 décembre dernier à l'occasion d'une grande conférence à Paris, qui a réuni de nombreux représentants du secteur agricole et agroalimentaire, ainsi que des représentants de la société civile, des ONG, des élus de la représentation nationale et de la représentation européenne. Le commissaire européen à l'agriculture avait également fait le déplacement, ainsi que les ministres polonais, espagnol et irlandais et la présidence du Conseil.

Ce succès s'explique par les fortes attentes des citoyens européens vis-à-vis de cette politique, attentes que nous devons entendre. La PAC, qui est l'une des plus anciennes politiques européennes, est la seule qui soit véritablement intégrée : en cela, elle est un symbole pour tout le projet européen.

De tous ces échanges, le Gouvernement retient d'abord un impérieux besoin de simplification, une simplification qui doit permettre aux agriculteurs de se recentrer sur leur métier. Nous l'avons constaté tout au long des discussions qui se sont tenues dans le cadre des États généraux de l'alimentation : toutes les filières doivent se transformer et mieux se structurer afin de créer plus de valeur ajoutée et de mieux la répartir tout au long de la chaîne alimentaire, en aboutissant à des prix raisonnables pour tous. La PAC doit permettre d'accompagner les plans de filières.

La PAC doit également continuer d'être une politique tournée vers l'avenir qui renforce la position des agriculteurs dans les négociations commerciales. L'agriculture européenne, singulièrement l'agriculture française, est ouverte sur le monde. Nous importons des produits, nous en exportons beaucoup également. La récente visite en Chine du Premier ministre a permis d'ouvrir ce marché à la viande bovine française : nous savons l'importance d'une telle ouverture.

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