Intervention de François Blanchard

Réunion du mercredi 18 avril 2018 à 14h00
Commission d'enquête sur les maladies et pathologies professionnelles dans l'industrie risques chimiques, psychosociaux ou physiques et les moyens à déployer pour leur élimination

François Blanchard, ingénieur-conseil régional de la CRAMIF :

Il y a quatre ou cinq ans, il était bien au-delà d'un an ; aujourd'hui, il est plutôt de l'ordre d'un an. Nous avons à peu près quinze jours pour instruire les dossiers. Le goulet d'étranglement se situe au niveau du CRRMP.

En Île-de-France, le CRRMP organise à peu près deux sessions par mois, qui traitent à chaque fois 22 dossiers. Comme je viens de le dire, on reçoit les dossiers une quinzaine de jours auparavant. Nous devons donc être réactifs, pour interroger les différentes unités qui ont pu travailler dessus : laboratoires ; antennes départementales ; direction du service technique. Nos médecins conseillers médicaux peuvent également apporter leur contribution.

Le fait que l'on emploie des ingénieurs chimistes participe à la qualité des réponses apportées – sans oublier cette base de données, qui nous fournit des éléments d'appréciation et de comparaison. Je rappelle que l'ingénieur-conseil régional est consulté par le comité, mais qu'il ne participe pas à la décision. Et je précise enfin qu'en Île-de-France, on ne présente que des dossiers papier, mais que ceux-ci requièrent tout de même un certain temps de travail.

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