Intervention de Gérard Lucas

Réunion du jeudi 15 mars 2018 à 14h30
Commission d'enquête sur les maladies et pathologies professionnelles dans l'industrie risques chimiques, psychosociaux ou physiques et les moyens à déployer pour leur élimination

Gérard Lucas, médecin du travail senior et président de la Fédération des spécialités médicales – Conseil national professionnel de médecine du travail :

Je rejoins complètement les deux intervenants précédents, s'agissant de ce taux d'IPP final. Mon espoir est que les maladies professionnelles psychiques guérissent. La résilience existe. La guérison, ou tout au moins la stabilisation, existe. Le fait que certaines pathologies dépressives ou décompensations anxiogènes se traduisent au bout d'un certain temps – par exemple deux ans – par une IPP à 0 %, me convient tout à fait. En revanche, je considère que pendant tout le temps du traitement, la prise en charge doit être de 100 %. C'est indispensable, ne serait-ce que pour des raisons de reconnaissance. De fait, il n'y a pas de guérison ni d'amélioration sans une reconnaissance, par la société, de la pathologie liée au travail.

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