Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 22 mai 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique de la ville

Edouard Philippe, Premier ministre :

Tous les maires et tous ceux qui connaissent intimement ces quartiers savent que ces stages sont la source d'un dysfonctionnement. Bien sûr, certains maires et acteurs locaux ont déjà pris des initiatives pour corriger la discrimination qui s'exprime trop souvent au moment du stage. Néanmoins, nous pouvons faire mieux et plus, comme l'a dit le Président de la République.

S'agissant de la réforme de l'apprentissage, nous veillerons à ce que les contrats d'apprentissage soient créés et développés à l'endroit où ceux qui en ont le plus besoin vivent, notamment dans les quartiers. Nous partons, comme vous le savez pour le vivre, monsieur le député, d'une situation très largement insatisfaisante que nous devons corriger. Je ne reviens pas sur ce qui a été dit sur les emplois francs dans le cadre d'une politique de l'emploi ambitieuse et d'une mobilisation des entreprises.

Concernant la rénovation urbaine, qui n'est ni l'alpha ni l'oméga de la politique de la ville, mais un élément décisif, le Président de la République n'a pas voulu de grand plan avec beaucoup de milliards et une gouvernance nationale, qui aurait d'un coup d'un seul, par le simple effet d'une annonce quasi magique, réglé tous les problèmes. Nous savons tous que cela ne marche pas comme cela. En revanche, il a été proposé de garantir les financements de l'ANRU. L'une des raisons pour lesquelles les procédures sont si lourdes et lentes, ainsi que chaque maire le dénonce à loisir, c'est que, le financement de l'ANRU s'étant progressivement tari, à défaut de pouvoir produire des financements, on a produit…

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