Intervention de Sophie Auconie

Séance en hémicycle du mercredi 16 mai 2018 à 15h00
Lutte contre les violences sexuelles et sexistes — Après l'article 2 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

La loi dispose que soit inscrit dans le FIJAISV toute personne ayant été condamnée à une peine d'emprisonnement supérieure ou égale à cinq ans. Si la peine est inférieure, l'inscription au fichier est à l'appréciation du procureur ou de la juridiction. Pour ma part, je considère que ce n'est pas ainsi que l'on protège les citoyens, plus particulièrement nos enfants. Dès lors qu'une personne est condamnée à une peine de prison ferme, elle doit être inscrite au fichier des agresseurs sexuels.

Un exemple : un musicien, condamné dans le Sud à une peine ferme de moins de cinq ans pour attouchements sexuels et que le procureur a décidé de ne pas inscrire au fichier, a été par la suite recruté au Conservatoire de Paris et est parti en février en Chine, dans le cadre d'un festival franco-chinois de musique… avec quarante mineurs !

Ce texte devrait nous permettre de mieux protéger nos enfants ! Vous devez accepter de l'enrichir à travers les expériences dont nous vous faisons part. Il ne s'agit pas de faire de ce lieu une tribune mais un lieu de débat sur une question majeure. Le fait dont je viens de vous faire part en est l'illustration claire et évidente.

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