Intervention de Danièle Obono

Séance en hémicycle du mardi 15 mai 2018 à 21h30
Lutte contre les violences sexuelles et sexistes — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Suite aux remarques de Mme la rapporteure et de Mme la secrétaire d'État, je tiens à préciser que notre interpellation n'était pas une invective, mais l'expression d'un désaccord et d'un questionnement. Nous avions eu jusqu'à présent, en commission et en séance, des réponses à nos questions. Or, à la série d'amendements très précis qui ont été présentés par plusieurs groupes, vous n'avez fait qu'opposer des refus sans la moindre argumentation, ce dont attesteront les vidéos et le compte rendu. C'est ce que nous vous avons fait remarquer. Vous ne pouvez pas répondre maintenant avec des arguments d'autorité.

C'est peut-être la première fois que les députés ont à ce point essayé de répondre aux objections soulevées en commission. Nous avons tous mené ce travail, quand bien même nous ne sommes pas tous juristes ou magistrats. Mais nous nous sommes renseignés auprès d'eux ; nous avons également rencontré les associations. Nous avons travaillé. Ce n'est pas une question de posture, d'opposition ou de majorité, ou de savoir si le candidat de tel ou tel groupe à l'élection présidentielle avait défendu des propositions semblables. Nous avons tous des propositions à faire sur un sujet qui est clairement transpartisan. Il ne s'agit pas de déterminer qui a commencé à militer le premier pour la cause. À ce jeu, en effet, nous pourrions en remettre sur le tapis. Il suffirait qu'un seul député, en entrant dans l'hémicycle et en écoutant les arguments, soit convaincu, quel qu'ait été son engagement jusqu'alors, pour être légitime à intervenir dans le débat et à défendre ses arguments.

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