Intervention de Frédéric Petit

Séance en hémicycle du mercredi 11 avril 2018 à 15h00
Nouveau pacte ferroviaire — Article 2 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Je tiens tout d'abord à observer, à l'intention de M. Lassalle, que la commission des affaires étrangères s'est réunie en urgence ce matin compte tenu de la situation en Syrie. Tous les députés étaient invités à cette séance.

S'agissant de l'ouverture à la concurrence, je ne suis pas d'accord avec M. Mélenchon lorsqu'il soutient que, comme les trains circuleront sur le même segment, la seule variable d'ajustement sera le personnel. Ce le sera, effectivement, en coût. Ce ne le sera pas en développement. Il sera possible, comme dans de nombreux autres secteurs d'activité – je pense au béton ou aux réseaux de chaleur, que je connais bien – de développer les services rendus, comme emporter son vélo avec soi ou avoir la possibilité d'acheter son billet en dehors des guichets. Le développement des services suppose l'ouverture à la concurrence : faute de concurrence, ils ne se développent que lorsque l'ordre en vient d'en haut.

Les variables d'ajustement peuvent être négatives, comme celles que vous décrivez, monsieur Mélenchon, mais elles sont très souvent positives, en particulier lorsqu'elles sont liées au développement de l'activité – à l'augmentation de la taille du gâteau, comme disait M. Vigier – ou à l'adaptation de l'offre.

C'est en tout cas ce que nous constatons dans d'autres pays. Par exemple, pour aller de Berlin à Varsovie, je préfère le train à l'avion car je peux utiliser le wifi par-delà les frontières. Voilà ce qui va se passer et ce que nous allons rechercher.

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